«La santé est notre valeur avec un objectif de zéro accident pour nos collaborateurs et sous-traitants, et ce, afin que chaque personne travaillant pour ou avec «LafargeHolcim» puisse rentrer chez elle chaque jour retrouver ses proches», a indiqué, hier, le directeur général de Lafarge Logistique Algérie, Hafid Aouchiche. Lors de la 1re conférence sur la prévention et la sécurité routière au cœur de l'entreprise, qui a été organisée sous le haut patronage du ministère de l'Intérieur et de Collectivités locales, à l'école hôtelière d'Aïn Benian, il est annoncé que Lafarge accorde une grande importance au secteur routier. Le directeur général de Lafarge Algérie, Eric Meuriot, a souligné que Lafarge veut mettre au cœur de l'entreprise toutes ses politiques de sensibilisation et de prévention, précisant que cette rencontre est placée sous le thème «Tout faire pour sauver des vies». «En ce qui concerne nos activités, chaque année, plus de 29 millions de tonnes de divers matériaux et matières premières sont transportés sur nos routes, a-t-il expliqué. Le même responsable a dit que «nous travaillons de manière systématique sur plusieurs axes, comme la formation des chauffeurs, l'état des camions et leur suivi, le choix des trajets... ». Par la même occasion, le directeur général du Centre national de la prévention et de la sécurité routière, Ahmed Naït El-Hocine, a affirmé que «l'entreprise a un rôle déterminant à jouer dans le cadre de la réduction du nombre d'accidents». Concernant les statistiques des accidents corporels de la circulation routière, le même responsable a dressé le bilan de l'accidentalité au titre de l'année 2015. «Sur les 31 599 accidents recensés au cours de la période considérée, 5 414 d'entre eux ont impliqué des chauffeurs de transport de personnes ou de marchandises, soit un taux de près de 15% du nombre global d'accidents comptabilisés». Il a rappelé que ces statistiques ne permettent pas d'appréhender le risque routier professionnel dans ses diverses démentions, notamment les différentes catégories. Le même responsable a expliqué que dans le cadre de la lutte contre l'insécurité routière, de nombreux efforts ont été déployés par les pouvoirs publics en vue d'apporter une juste réponse à cette problématique, à travers notamment un durcissement du système de sanctions du code de la route, l'amélioration de l'état du réseau routier, l'imposition d'un seuil d'équipements de sécurité pour les véhicules importés, la révision des programmes de formation des conducteurs ainsi que d'autres mesures qui ont contribué, un tant soit peu, à réduire la facture de la sinistralité routière. « Aujourd'hui, il est temps d'adopter des méthodes novatrices qui permettront d'aborder les problèmes de l'insécurité routière de façon systématique dans le cadre d'une politique publique basée sur la concertation, le dialogue, la coordination et l'exploitation de toutes les opportunités et les gisements de progrès», a détaillé Ahmed Naït El-Hocine. Il est à noter que ce séminaire a été organisé en partenariat avec le Centre national de prévention et de sécurité routière, et LafargeHolcim, sous le thème «La sécurité routière au cœur de l'entreprise».