Les participants à la journée d'information sur «l'enfant africain à l'ombre des conflits et des crises» ont appelé, jeudi à Alger, à accorder davantage d'intérêt à l'enfant et à renforcer les efforts visant à le protéger des conflits armés et des crises à travers la mise en place d'une charte pour la paix. En dépit de l'existence d'une charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant depuis juillet 1990 qui appelle à préserver l'intérêt suprême de l'enfant, l'Afrique «souffre encore des affres de l'exploitation et de la marginalisation vu la situation difficile que vit l'enfant», a souligné la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, lors de cette journée organisée par son département au centre Aïssa Messaoudi au siège de la Radio nationale, à l'occasion de la célébration de la journée africaine coïncidant avec le 16 juin de chaque année.