De l'avis des techniciens de la balle ronde les Bleus n'ont pas séduit et ne sont pas en mesure de convaincre... Ils étaient à 180'' d'un nul qui aurait renvoyé à la case de départ cette équipe de France qui se proclame vainqueur officielle de l'Euro-2016. Ce sont les médias qui font de cette équipe l'étincelle de cette compétition sportive... alors qu'elle est loin de l'être... «Ses Victoires ne reposent sur aucune architecture technique, elles sont le fruit du hasard.» Voilà ce qui circule comme analyse sur la prestation des Bleus dans cette première tranche de cet Euro. Ce mercredi face à l'Albanie, c'est la frustration qui se lisait sur les visages des supporters français et de leur président de la République. La peur d'une défaite qui serait synonyme d'une humiliation et de frustration pesait de tout son poids dans leurs esprits alors qu'ils voyaient déjà leur «coq» sur la terrasse de cet Euro. Mais pour l'heure, c'est ce bras d'honneur de Pogba dirigé vers à la tribune de presse du Stade Vélodrome qui occupe la scène de l'actualité sportive «un geste qui n'est un fait pas innocent.» Cela s'est passé juste après le 2e but de Dimitri Paye le premier était de Antoine Griezmann venu libérer le Coq à la 89e minute, en reprenant de la tête un centre parfait d'Adil Rami, monté pour la première fois du match, hors corner, à l'approche de la surface albanaise. Tout ceci explique un peu ce désarroi dans lesquels ils étaient pour tenter d'échapper à une défaite qui était en route. Chez les Albanais, c'est la désorganisation de dernière minute du schéma défensif qui est à l'origine de la débâcle qui ouvrit ainsi la porte aux Français pour planter leurs deux buts au moment où la partie a épuisé ses unités. Didier Deschamps croyait que la sélection de De Biasi ne semblait pas être la plus menaçante du groupe. Alors pour corriger son appréciation, il a complètement changé de mode d'attaque pour venir au bout de cette Albanie qui ne constituait à ses yeux nullement un handicap pour remplir la cage adverse de buts. «Si cette deuxième rencontre a une vertu, autre que celle de valider la qualification pour les 8es de finale, c'est d'enterrer pour de bon l'idée que les Bleus débuteront un autre match dans ce système de 4-2-3-1», fait remarquer un consultant. Pour les journalistes sportifs N'Golo Kanté et bridé par ses tâches défensives, le Parisien est apparu complètement perdu. Son apport offensif, son volume de jeu, sa capacité à se projeter vers l'avant en cassant les lignes n'ont rien donné l'échec de la vision de DD tombe à l'eau. Ce système de jeu imposé par le sélectionneur n'est pas taillé pour ses qualités. Un autre avis vient confirmer le premier cette fois-ci Payet a joué trop bas et n'a pas su où se situer. L'ancien Marseillais est un puncheur capable de créer des différences lorsqu'il est lancé. Cette position en soutien de Giroud le fige dans un rôle de passeur. Même si ses deux dernières sélections laissent un goût d'inachevé, il paraît bien difficile pour Deschamps de se passer, sur le long terme, de son joueur le plus talentueux. Sa transversale pour Gignac sur le second but est une preuve de ce qu'il peut apporter dans le jeu. «Plus de discipline certes mais au prix d'une inquiétante paralysie. Il réduit la menace en cantonnant Matuidi à un rôle qui n'est plus le sien en club et bloque les inspirations offensives.» Pour d'autres «ils n'avaient rien d'extraordinaire sur le terrain... Il ne faudrait surtout pas croire que les Bleus qui sont soutenus par leurs fans sur leur terre produisent le meilleur football de cet Euro-2016... Ils sont loin de convaincre...» La victoire réalisée est tout juste la conséquence d'une désertion de la défense des Rouges et d'une désorganisation presque de l'ensemble des compartiments. Pour les Médias, c'est toute l'ossature albanaise qui a flanché, «le sélectionneur espérait tourmenter de solides albanais dans d'autres proportions. Résultat, après 45 minutes, les Bleus n'avaient pas cadré un tir. En regagnant, les vestiaires, l'ambiance était morose. «C'était dur, racontait Adil Rami. On savait l'enjeu qu'il y avait. On savait le résultat de la Suisse et de la Roumanie (1-1).» Alors, le coq chantera-t-il encore face à la Suisse ?