«Les activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime vont être ouvertes à l'investissement privé», a informé, hier, le directeur général de la Marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports et Travaux publics, Mohamed Ibn Boushaki, sur les ondes de la radio algérienne. L'invité de la rédaction de la chaîne III a expliqué que ces activités tendent à promouvoir le transport maritime urbain, les balades en mer, la création de bateaux restaurant amarrés à quai ou itinérants et à encadrer l'usage des jet-ski, soulignant qu'ils vont permettre aux Algériens de se réconcilier, parce que c'est la faveur de la saison estivale». «On compte à permettre au privé national d'investir dans ces créneaux, particulièrement au bateau et restaurant, que ce soit fixe ou itinérant», a-t-il détaillé, en précisant que «ce projet a une portée sociale et en même temps économique, il va permettre de créer de l'emploi, et promouvoir des activités». Il a annoncé que les conditions et les modalités d'exercice des activités de transport maritime urbain et de plaisance maritime, ont été adoptées, mercredi dernier, en Conseil des ministres. S'agissant des préventions de ce texte, le même responsable a indiqué qu'en première activité, il prévoit les activités de transport maritime urbain. Les cinq autres activités sont la balade en mer, le bateau restaurant fixe et itinérant, pasquin-tourisme, considéré comme un nouveau concept utilisé en Europe, et le jet-ski. Concernant le transport maritime urbain, le directeur général de la Marine marchande et des ports auprès du ministère des Transports et Traveaux publics, Mohamed Ibn Boushaki, a affirmé qu' «on a déjà commencé à lancer le transport maritime urbain reliant plusieurs wilayas, dont Alger-El-Djamila, puis à Béjaïa, il est prévu d'étendre cette dernière ligne jusqu'au port de Djendjen et d'inaugurer une troisième reliant, cette fois, la capitale à Tipasa et Cherchell. Il fait également état de la création d'une ligne entre le port d'Oran et celui d'Aïn El-Turk. Vu qu'il y a un manque de centres de plaisances, le même responsable a mis l'accent sur la nécessité d'aller vers le développement de ce secteur à travers l'acquisition de bateaux de plaisance et la création de Marina, soulignant qu'«Il est temps d'inscrire des opérations pour la construction de ports de plaisances». Par ailleurs, le même responsable a indiqué, concernant le transport maritime du fret dont la quasi-totalité est entre les mains de pavillons étrangers, que la Compagnie nationale de navigation (Cnan) a déjà réceptionné dix navires sur les 26 projetés, qui lui permettront dans une première phase, ajoute-t-il, de récupérer 25% des parts de marché estimé globalement à 4 milliards de dollars.