Les résultats des épreuves écrites du concours des enseignants sont connus depuis lundi soir, avec un taux de réussite de 24,95%. Près de 148 690 candidats passeront l'examen oral afin d'accéder aux 28 000 postes d'enseignants, a informé, hier, le conseiller de la ministre du secteur, Mohamed Chaib Draa Ethani, sur les ondes de la Radio nationale. L'invité de la rédaction de la Chaîne III a indiqué que les épreuves orales sont prévues pour le 2 et le 3 juillet prochain. Le même responsable a affirmé qu'«une fois que les candidats sont admis, ils peuvent dès l'annonce des résultats écrites, commencer à retirer leurs convocations, sur laquelle est mentionné le centre, la date d'examen et l'horaire, et il sera reçu par une commission d'examinateurs, et cela pour éviter l'embouteillage», expliquant qu'«on a pris une telle méthode afin de faciliter le déroulement de cet examen et qu'il se passe dans de bonnes conditions. Selon lui, c'est une nouvelle méthode de travail, qui a porté ses fruits. Sur le même volet, le conseiller a expliqué que durant l'examen oral, le candidat aura droit à un tirage au sort, sur un éventail des questions, et il choisi sa question, avec une durée de dizaines de minutes. «148 689 candidats ont été admis sur un total de 677 856 ayant passé les examens. Les admis vont subir le concours oral les 2 et 3 juillet prochain», a-t-il précisé. Il a relevé aussi que 81 929 candidats qui avaient procédé à une première inscription au concours «ne se sont pas présentés le jour de l'examen, ce qui représente environ 12%» sur le total de postulants. Il a ajouté que les résultats définitifs de cette opération, qui va permettre le recrutement de 28 000 enseignants dans les trois paliers de l'éducation, seront affichés le 7 juillet. Le même responsable a affirmé que l'opération «s'est déroulée dans la transparence et l'équité comme s'il s'agissait des épreuves du baccalauréat», promettant des conditions similaires durant l'étape du concours oral. L'intervenant a mis également en évidence le souci de la tutelle de parvenir à un recrutement de «qualité». Le représentant du ministère de l'Education assure que les futurs professeurs seront progressivement recrutés après avoir été préalablement formés dans des instituts de formation. L'objectif est de disposer d'un organisme similaire dans chaque wilaya, «afin que nul ne pourra prétendre enseigner s'il n'est pas passé par une formation spécialisée», a t-il conclu.