La 9e édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA) a été inaugurée, vendredi soir au Théâtre régional d'Oran Abdelakder-Alloula par le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. La cérémonie d'ouverture s'est déroulée en présence, notamment du commissaire du Festival, Ibrahim Seddiki, des autorités locales de la wilaya d'Oran et d'un grand nombre d'invités, des vedettes et des artistes du monde arabe et de la culture à l'exemple de la comédienne égyptienne Safia el Oumari, de l'Egyptien Farouk El Fichaoui, de la Libanaise, Nichole Saba et Youcef El-Khal. Au programme de cette compétition pour le Wihr d'Or, figurent 24 longs et courts métrages et 10 documentaires. Dans son allocution, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi a souligné que le cinéma national marque son retour en force sur la scène culturelle grâce à une volonté et des efforts particuliers. Ajoutant que le Festival du film arabe d'Oran est, actuellement, un rendez-vous fidèle et incontournable du cinéma arabe. Il a par ailleurs précisé que cette manifestation cinématographique, est depuis sa création, consacré exclusivement aux films arabes : « Ce rendez-vous a constamment drainé de grandes figures du cinéma arabe », a tenu a souligner le ministre, affirmant, ainsi que le FIOFA ambitionne cette année et comme toujours le développement du cinéma à travers la création. Dans ce contexte, un atelier sur l'adaptation d'œuvres littéraires au cinéma est programmé au profit de sept jeunes réalisateurs et cinéastes algériens, en marge de la 9ème édition du Festival international d'Oran du film arabe (FIOFA), qui se tiendra du 22 au 27 juillet. Cet atelier, organisé en coordination avec l'Institut culturel britannique (British council), sera encadré par le réalisateur et producteur anglais Richard Bracewell, qui a une longue expérience dans le domaine de l'adaptation, ayant travaillé sur un nombre important d'œuvres adaptées au cinéma. Notant ainsi que dans le cadre de la commémoration du 4ème centenaire de la mort de William Shakespeare, trois films adaptés de ses célèbres œuvres seront projetés en accord avec l'ambassade de la Grande Bretagne en Algérie et l'Institut culturel britannique. Cette cérémonie d'ouverture a été aussi l'occasion d'honorer des figures et des œuvres cinématographiques de renom dont le défunt réalisateur et scénariste algérien, Slim Ryad et le célèbre film « La Bataille d'Alger » de Gillo Pontecorvo et le film « Omar Gatlatou » de Merzak Allouache. Comme il est prévu, également d'honorer, à cette occasion, le trio « Bila houdoud ». Parmi les longs-métrages en compétition figurent le film « La Route d'Istanbul » de Rachid Bouchareb (Algérie), « Le puit » de Lotfi Bouchouchi (Algérie), « Al Medina » de Omar Cherkaoui (Palestine-Jordanie), « Naouara » de Halla Khalil (Egypte), « A mile in my shoes », de Saïd Khallaf (Maroc), ...... parmi les court-métrages participants, on peut citer : « Kindil » de Adila Bendimeread et Damien Henri (Algérie), « Merchant of time » de Haytham Solayman (Oman), « Cart » de Mohamed Salmane (Arabie Saoudite), ... ainsi que les documentaires : « Emir Abdelkader » de Akram El Adouani (Tunisie), « Dans ma tête un rond-point « de Hassan Ferhani (Algérie, France, Qatar, Liban, Hollande) etc. Notant aussi que le jury de la compétition des longs métrages compte, parmi ses membres, des artistes d'Algérie et de pays arabes et européens, à l'instar de l'acteur égyptien Asser Yassin, qui a pris part à plusieurs œuvres cinématographiques et télévisuelles depuis les années 2000. Son parcours est marqué par sa participation au film « Imarat Yaakoubian ». Le jury de la catégorie des courts métrages en compétition dans cette édition du FIOFA est composé de l'actrice marocaine installée aux Emirats arabes unis, Mayssa Maghrebi qui a participé à plusieurs œuvres cinématographiques au Golfe, ainsi que l'actrice franco-libanaise Laetitia Eido, qui a campé le rôle de Lalla Fatma N'soumer. Le réalisateur algérien Rachid Benallal, qui préside ce jury, a participé à plusieurs courts et longs métrages en tant que monteur. En tant que réalisateur, son œuvre la plus importante est « Le rebelle », qui traite du parcours du poète Si Mohand U Mhand. Le réalisateur tunisien Mourad Ben Cheikh, qui préside le jury des films documentaires, a réalisé plusieurs films dont notamment « La khaouf baad el yaoum » (Pas de crainte à partir de ce jour) évoquant la révolution tunisienne. Ce jury est composé de plusieurs acteurs et critiques arabes dont l'actrice et productrice Carole Abboud, le critique cinématographique jordanien Najih Hassan, le critique algérien Djamel Hazourli et le Français Michel Serseau.