kDeux criminels ont pris, hier matin en otage, cinq personnes au niveau d'une église située à Saint-Etienne Du Rouvray. Les deux assassins qui se sont introduits dans le lieu de culte ont sauvagement égorgé un prêtre de 84 ans, blessant grièvement un second qui se trouve entre la vie et la mort. Les deux criminels armés de couteaux ont été abattus par les éléments de la BRI, forces de police, alors qu'ils s'apprêtaient à quitter l'église, a-t-on appris. Comme d'habitude, les deux assassins, qui ont été tués par les policiers, ne sont plus de ce monde, et ont ramenés leur secret avec eux. Il aurait été souhaitable que les deux terroristes qui n'avaient pas d'armes à feu soient uniquement blessés et arrêtés. Cet état de fait aurait permis aux enquêteurs d'interroger les deux assassins, et de connaître le mobile du crime. L'arrestation des deux «monstres» aurait également permis aux services de police de tirer le maximum d'informations afin de mettre la main sur les éventuels complices. L'enquête sur cet ignoble assassinat a été confiée au parquet antiterroriste de Paris. Quelques minutes seulement après cet attentat, l'organisation terroriste de l'Etat islamiste «Daech» a, par le biais de l'agence Amaq, revendiqué l'attentat terroriste. Le président de la République, M. François Hollande, et le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, se sont rendus sur place. Dans une déclaration à la presse, François Hollande a affirmé que les deux personnes abattues se revendiquaient de «Daesh» et a évoqué un « ignoble attentat terroriste». Selon des sources proches de l'enquête, l'un des terroristes portait un bracelet électronique et aurait fait l'objet d'une fiche «S» du ministère de l'Intérieur, après avoir tenté de rejoindre la Syrie. Cet attentat a été condamné par l'ensemble de la classe politique que ce soit en France ou à l'étranger. Les partis de gauche de France appellent au rassemblement, indiquant qu'il ne faut pas tomber dans le piège des terroristes qui voulaient diviser la nation et le pays. Ce n'est pas le cas des partis politiques de droite qui montrent une fois de plus du doigt, le gouvernement, l'accusant de n'avoir pas fait assez pour lutter contre le terrorisme. Le secrétaire général du parti républicain Nicolas Sarkozy a tout de suite pris la parole, demandant au gouvernement de mettre en œuvre toutes les propositions faites par son mouvement. «C'est la guerre, il faut la mener et la gagner», a-t-il conclu. Comme à son habitude, la famille Le Pen se frotte les mains et incite les Français à l'affrontement. C'est le cas de Marion Le Pen se réjouissant de cet attentat, a rapidement «Tweeter», je cite : «Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous !».