Les deux jeunes qui avaient assassiné le prêtre Jacques-Hamel dans l'église de Saint-Etienne (Rouen) avaient uniquement 17 et 19 ans. Au lendemain de ce crime barbare, les Français sont toujours sous le choc et s'interrogent sur le choix de l'église pour commettre cet attentat et sur le mobile exact qui a poussé ces jeunes à commettre un tel crime horrible. En effet, se trompent énormément ceux qui croient que les deux jeunes sont nés terroristes ou se sont reconvertis subitement en des criminels. Il est également de même pour ceux qui estiment que les mis en cause avaient décidé sur un «coup de tête», de s'engager dans les rangs d'un mouvement radical ou dans quelconque organisation terroriste. Penser de cette manière n'est pas seulement une erreur mais une tentative, visant à disculper les véritables auteurs de l'assassinat du prêtre Jacques Hamel. Il ne faut pas être forcément spécialiste de l'islamisme ou du terrorisme pour pouvoir savoir qui est derrière l'endoctrinement et la radicalisation d'Adel Kermiche ou des milliers de ceux qui ont rejoint des groupes terroristes islamistes. Prenant le cas de l'auteur de l'assassinat du prêtre de l'église de Saint-Etienne de Rouen qui, à l'âge de 16 ans, s'est complétement «égaré». Sinon comment peut-on croire qu'Adel Kermiche alors à l'époque mineur, a tenté à plusieurs reprises de se rendre en Syrie pour accomplir ledit «djihad» ? Ce dernier qui a quitté le foyer de ses parents, s'est rendu dans plusieurs pays dont nous pouvons citer la Suisse, l'Allemagne, allant même jusqu'en Turquie. Sachant qu'il est surveillé par les services de sécurité, l'adolescent a réussi à fausser compagnie aux policiers en utilisant à chaque fois des pièces d'identité qui ne lui appartenaient pas. Nul n'allait croire que ce mineur a basculé tout seul dans l'intégrisme islamiste et s'est rendu dans plusieurs pays uniquement avec ses propres moyens. Sans l'endoctrinement, l'embrigadement et l'aide logistique et financière reçus de leurs «patrons», Adel Kermiche, son complice et les milliers de ces jeunes n'auraient jamais pu verser dans l'intégrisme et le terrorisme islamiste. Sans les prédicateurs de la haine et les ennemis de la liberté et de la démocratie, il n'y aurait jamais eu le drame de Charlie Hebdo, la tuerie du Bataclan et le carnage de la promenade des Anglais à Nice. Si les auteurs des différents assassinats commis en France et leurs victimes ne sont plus de ce monde, les véritables coupables de ces crimes horribles et barbares sont vivants et sévissent toujours. Ces «criminels» notoires ne s'arrêteront pas là, ils vont encore tenter d'embrigader d'autres jeunes en leur faisant croire qu'ils voulaient les aider à rejoindre le «Paradis». Ce qui est malheureux est que ces milliers de jeunes encore fragiles, ignoraient que la voie montrée par ces «monstres» ne mènent pas vers le Paradis mais directement à l'enfer.