Le programme d'appui européen à la diversification de l'économie algérienne dans le secteur de la pêche «Diveco 2», est une occasion que l'Algérie doit saisir pour assurer plus de opportunités de développement de l'aquaculture dans les régions du sud du pays. Les participants, à une journée d'information sur le programme d'appui européen à la diversification de l'économie algérienne dans le secteur de la pêche, organisée jeudi à Ouargla, ont affirmé que «les activités aquacoles dans le sud du pays en tant que créneau économique restera une filière prometteuse». Des représentants de la société civile et des associations professionnelles activant dans les wilayas du sud-est du pays ont mis en exergue l'importance de profiter de cet appui européenne, ce qui permettra d'assurer plus de opportunités de développement à cette filière dans ces régions qui enregistrent des expériences réussies dans ce domaine. Selon les organisateurs, «cette journée d'information s'inscrit dans le cadre de l'appel à proposition lancé par la Commission européenne pour soutenir les organisations de la société civile du secteur de la pêche et l'aquaculture en Algérie, financé par l'Union européenne au titre du programme «Diveco 2». Selon eux, ce programme prévoit une ligne budgétaire visant à soutenir les initiatives de la société civile algérienne dans ce domaine. Il est à noter que lors de cette rencontre, des explications ont été présentées par deux experts de l'Union européenne sur les lignes directrices de l'appel. Soulignant que «le programme «Diveco 2» s'articule autour de trois axes principaux, dont le renforcement des capacités d'encadrement dans ce domaine, l'appui à la promotion et la valorisation de l'ensemble des filières aquacoles, dont la pêche continentale pratiquée notamment au niveau des lacs et barrages et la pisciculture saharienne, et l'encouragement de l'intégration de la société civile, dont les professionnels et les associations spécialisées. Cette rencontre organisée par la direction de la pêche, qui est la huitième et dernière du genre après celles similaires tenues à Oran, Tlemcen, Annaba, Chlef, Béjaïa, Tizi Ouzou et Alger, a été mise à profit par les participants pour soulevés des préoccupations, notamment celles liées à cet appui et au processus technique de l'activité de l'aquaculture.