Nombre de journaux ont, en effet, insisté sur cette nécessité d'«abandonner la politique du dialogue et de recourir uniquement à l'option militaire», dont le Washington Post et le New York Times, dans les pages duquel Dennis Ross, toujours et à jamais disposé à mettre sa plume au service de l'entité sioniste, est revenu pour dire qu'il était «enfin venu le temps de bombarder Assad», afin d'éviter que la situation n'évolue en faveur de l'Armée arabe syrienne : «Il existe une alternative : punir le gouvernement syrien pour avoir violé la trêve en frappant par des drones et des missiles de croisière les bases, les aérodromes et les positions de l'artillerie de l'Armée arabe syrienne, là où les troupes russes sont absentes... Il est temps pour les Etats-Unis d'utiliser la langue qu'Assad et Poutine comprennent... » Et nombre d'organisations des Nations unies ont invité à des dizaines de réunions extraordinaires afin d'aiguiser le sens du danger de ce qui se passe à Alep sur l'équilibre des choses, alors que la question est : qui défend qui dans cette ville meurtrie mais toujours résiliente ? L'analyse objective des déclarations de responsables occidentaux, avec à leur tête Obama, et d'un grand nombre de publications des médias occidentaux largement diffusées à partir du moment où l'Armée arabe syrienne et ses alliés ont commencé à réaliser des progrès significatifs susceptibles de libérer Alep de ces hordes terroristes, ne démontre-t-elle pas que tous ceux-là rendent service au terrorisme et aux terroristes et travaillent à prolonger l'effusion du sang syrien par ces déchets de mercenaires, lesquels ne sont finalement que des pions manipulés par les sionistes, les réactionnaires arabes et l'impérialisme ? C'est sans aucune honte qu'ils usent de tous les prétextes en omettant de dire que la libération d'Alep réglerait la guerre contre la Syrie en faveur du peuple syrien et de ses alliés, alors qu'il est désormais très clair qu'ils tentent de marquer des points sur le terrain en exploitant des terroristes qu'ils aimeraient substituer au gouvernement syrien. Ce qui prouve, sans aucun doute possible, que l'Occident sait parfaitement qu'il n'y a pas d'«opposition modérée» et, surtout, qu'il n'éprouve aucune honte à soutenir, en plein jour, les gangs de sanguinaires qui tuent des civils depuis plus de cinq ans. Ce qui prouve, toujours sans aucun doute possible, que l'intervention russe en Syrie vise, en paroles et en actions, à combattre et à éradiquer le terrorisme, tandis que toutes les interventions occidentales, sous toutes leurs formes, sont destinées à épuiser et à user la Syrie pour servir le projet sioniste, liquider la cause palestinienne et le droit des Arabes sur leurs terres et leurs maisons, tout en visant à satisfaire les intérêts géostratégiques et colonialistes de l'Occident en Syrie et dans toute la région. (A suivre)