A quelques jours de la rentrée scolaire 2016-2017, prévue le 4 septembre prochain, la ministre de l'Education nationale Mme Nouria Benghebrit, a réuni à Alger les directeurs de l'éducation des 48 wilayas du pays. «L'objectif du gouvernement consiste à bâtir une école stable de qualité où seront enseignés le savoir, la technologie, l'information et la communication. Lors de cette réunion, la ministre de l'Education a appelé à «réunir les conditions favorisant le travail» et à «gérer le secteur au niveau local dans la transparence» en vue d'«opérer le saut qualitatif escompté et de bâtir une école stable et de qualité dans un contexte de mondialisation et de mutations effrénées dans l'utilisation des technologies de l'information et de la communication». Mme Nouria Benghebrit a déclaré qu'une réunion avec les partenaires sociaux aura lieu, mardi prochain, pour examiner des questions telles que la rentrée scolaire et le dossier de la retraite. Elle a en outre rappelé que 148 00 enseignants sur 700 000 candidats avaient réussi au concours de recrutement d'enseignants, organisé en avril dernier, soulignant que les résultats du concours serviront de plateforme pour procéder au recrutement selon les besoins nationaux. Après la réunion, la ministre de l'Education a répondu à plusieurs questions des journalistes. Profitant de cet état de fait, Mme Nouria Benghebrit a apporté un démenti aux rumeurs faisant état de l'annulation de certaines matières lors de l'examen du baccalauréat. «Ces informations sont «infondées», a fait savoir la ministre de l'Education nationale. Cette dernière a ajouté que la suppression de certaines matières n'a jamais été évoquée au niveau du ministère». Elle a précisé dans ce contexte que les points examinés avec les partenaires sociaux concernant l'examen du baccalauréat, portaient notamment sur «la non annulation d'aucune matière, le mode d'évaluation continue avec la réduction des jours d'examen et l'application progressive des propositions». Ces propositions «seront réexaminées tout en tenant compte des observations soulevées lors du Conseil de gouvernement concernant cette question avant de les soumettre au Conseil des ministres», a-t-elle souligné. «On s'attend à d'autres rumeurs remettant en cause le travail accomplis par le ministère d'autant plus que l'année 2017 sera marquée par des échéances politiques où certains tentent d'instrumentaliser l'école à leurs propres fins», a-t-elle déploré. «L'école doit être au-dessus de toute considération», car il s'agit, a-t-elle martelé, «d'un pari sociétal où notre seule référence étant la Constitution et le programme du président de la République». Concernant la deuxième génération des programmes scolaires à adopter à partir de la prochaine rentrée scolaire, la ministre a démenti tout retard dans le contenu qui a été révisé en 2009 et dont les objectifs avaient été présentés lors d'un symposium tenu en juillet 2015. «Les améliorations apportées aux programmes n'opèreront aucune modification profonde dans le secteur de l'éducation», a insisté la ministre.