L'approche de la rentrée scolaire 2016-2017 est un évenement qui constitue une autre inquiétude pour les parents, compte tenu des prix outranciers de certains produits scolaires qui frisent parfois l'inconscience. Il a été enregistré, en effet, lors de la foire commerciale qui s'est tenue nouvellement à Cherchell, que le site de l'ancien souk hebdomadaire, reste aujourd'hui retiré pour des raisons ignorées en dépit des engagements qui n'ont pas été tenus, pour son agencement et sa réouverture ; toujours reportés aux calendes grecques. Au niveau des autres sites commerciaux de la wilaya, la bizarrerie est surprenante. En effet, tandis que des milliers d'échoppes font le plein d'effets vestimentaires et scolaires en prévision de la rentrée scolaire 2016-2017, les foires commerciales fortuites, investissent le marché et cassent les prix ,en causant un afflux quotidien en prévision de la rentrée scolaire. A Koléa, les parents d'élèves se hâtent sur les cartables, les tabliers, et autres vêtements pour filles et garçons, mais aussi sur les boutiques de souliers pour enfants. Plusieurs étals de fournitures scolaires sont déjà installés et exposent des cahiers scolaires, des stylos, crayons et autres ustensiles scolaires. A Hadjout, au niveau du marché du 18 Février, les parents d'élèves se bousculent déjà. Des prix concurrentiels sont affichés. D'autres étals utilisent le système de la criée. A Cherchell, la mévente est coutumière, car comme l'ex-souk El Khemis» a été supprimé, les braderies inopinées se substituent à l'absence de souk el Sebt de Sidi Ghilès. C'est aujourd'hui «zonket elambout» voire «la rue de l'entonnoir», qui casse les prix. On enregistre, par ailleurs, que la ville de Gouraya, n'est pas en reste de ce foisonnement de clients, qui recherchent les meilleurs prix des vêtements pour leur progéniture. Ainsi, le mouton de l'Aïd El-Adha, quoique incontournable, donne d'ores et déjà les signes de ce que seront les prix.