Après un malaise en marge de la commémoration des attentats du 11 septembre 2001, dimanche à New York, le médecin de la candidate démocrate à l'élection présidentielle du 8 novembre, Hillary Clinton, a annoncé qu'une pneumonie lui avait été diagnostiquée deux jours plus tôt et qu'elle suivait un traitement à base d'antibiotiques. En début de semaine, à Cleveland (Ohio), l'ancienne secrétaire d'Etat avait été handicapée par une toux persistante qui avait relancé les rumeurs tenaces dans le camp républicain à propos de son état de santé. Resté silencieux dimanche, l'adversaire républicain de la démocrate, Donald Trump, a lui-même assuré à plusieurs reprises que Mme Clinton n'avait pas «l'endurance» nécessaire pour exercer la fonction présidentielle. Le médecin personnel de la démocrate a recommandé un «repos», qui pourrait contrarier sa campagne : ses déplacements en Californie prévus lundi et mardi ont d'ailleurs été annulés. Un sondage du Washington Post et de la chaîne ABC a montré dimanche que Mme Clinton disposait de cinq points d'avance dans les intentions de vote au niveau national. Un résultat purement indicatif puisque l'élection se joue au niveau des Etats. Le directeur de la CIA, John Brennan, a sèchement contredit le candidat républicain à l'élection présidentielle, Donald Trump, dimanche 11 septembre sur CBS. Ce dernier avait assuré le 7 septembre, lors d'un grand oral sur les questions de sécurité sur la chaîne NBC, que les officiers du renseignement chargés de «briefer» les principaux prétendants à la Maison Blanche lui avaient fait comprendre qu'ils n'étaient «pas contents» de la politique de l'administration en place. Brennan a écarté cette hypothèse en assurant que les membres de la CIA en question sont «la quintessence de l'officier du renseignement». Le milliardaire propriétaire du club de basket de Dallas, Mark Cuban, hostile au candidat républicain Donald Trump, a mis en doute samedi 10 septembre, la photo publiée par le fils du magnat de l'immobilier, Eric Trump, pour illustrer un meeting tenu en Floride. Selon les moyennes des intentions de vote mesurées dans les cinquante Etats américains et compilées par le site RealClearPolitics, la candidate démocrate disposait dimanche 11 septembre d'une nette avance sur son adversaire républicain, Donald Trump, en termes de grands électeurs (il en faut 270 pour être élu). Les écarts entre les deux candidats sont cependant très faibles en Floride, Caroline du Nord, Nevada et Arizona. Une enquête publiée par NBC News et le Wall Street Journal dimanche montre que la candidate démocrate à la présidentielle, Hillary Clinton, rivalise avec son adversaire républicain, Donald Trump, dans deux bastions conservateurs, l'Arizona et la Géorgie. En revanche, elle est accrochée dans un Etat démocrate, le New Hampshire. La pneumonie qui frappe la candidate démocrate, Hillary Clinton, modifie son planning de campagne. L'ancienne secrétaire d'Etat, qui devait commencer la semaine en Californie a annulé ce déplacement. Elle doit en outre, selon son agenda, retrouver mardi le président, Barack Obama, en Pennsylvanie pour un second meeting de campagne commun après celui tenu en Caroline du Nord en juillet.