L'agence nationale de l'emploi (Anem) de la wilaya d'Aïn Témouchent a organisé jeudi dernier une journée d'information sur les dispositifs de l'emploi : contrat de travail aidé (CTA) et contrat de formation-emploi (CFE) à la maison des jeunes 1er-Novembre d'Aïn Témouchent. Selon la chargée de la communication à l'Anem, Mme Serir, «l'Anem a concocté cette journée pour s'approcher davantage des employeurs et des demandeurs d'emploi pour leur expliquer in live les dispositifs CTA et CFE. Y ont assisté les représentants de l'Ansej, de la Casnos, de la Cnac, des entrepreneurs, des artisans, des demandeurs d'emploi et des différents employeurs». En effet des dépliants ont été distribués aux jeunes et les agents de l'Anem ont fourni des explications et répondu aux questions des jeunes qui sont venus en nombre important s'enquérir sur les opportunités de l'emploi. A cet égard, deux conférences animées respectivement par le directeur de l'Anem de la wilaya d'Aïn Témouchent, Taourirt Mohamed, et l'invitée la directrice de l'inspection du travail de la wilaya d'Aïn Témouchent, auxquelles ont été conviés les inspecteurs du travail. Dans son intervention, M. Taourirt a synthétisé : «Cette journée de sensibilisation a deux objectifs : élargir l'information sur les CTA et CFE et en second point établir la relation employeurs et demandeurs d'emploi. Nous avons défini ces dispositifs et expliqué le mécanisme d'employabilité et montré les avantages pour les employeurs et les employés». En matière de statistiques, le conférencier a indiqué qu'au 31 août dernier, le nombre de demandes d'emploi a atteint 9 000 dont 310 parmi 2 998 demandeurs du CTA ont été placés et 610 autres dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion rofessionnelle(DAIP). En matière d'avantages octroyés dans la cadre du CTA, l'Etat contribue à hauteur de 12 000 da pour les employés titulaires d'un diplôme de l'enseignement universitaire, 10 000 da pour les techniciens supérieurs, 8 000 DA pour les sortants du cycle de l'enseignement secondaire et les diplômés de la formation et de l'enseignement professionnels pendant une durée de 3 années et enfin 6 000 da pour les autres sans diplômes durant une période d'une année. En parallèle, les employeurs bénéficieront d'une cotisation des charges patronales de 5%.La seconde conférencière, la directrice de l'inspection de travail, s'est étalée sur la relation de travail et le rôle de l'inspecteur du travail. Puis s'ensuivait un débat ouvert et fructueux. Cependant, les élus au niveau des communes ont depuis longtemps apprécié ces dispositifs qui représentent une bouffée d'oxygène pour remplacer les fonctionnaires sortis en retraite, pallier aux manques de postes budgétaires dans des nouvelles prestations de services allant de paire avec la stratégie de modernisation de l'administration et l'amélioration du service public. Dans ce contexte, ils ont avoué que leurs services accueillent des centaines de personnes, notamment des jeunes des jeunes filles, demandant un emploi dans l'un de ces dispositifs sociaux malheureusement le quota alloué par l'Etat aux APC est très insuffisant et ne peuvent satisfaire la forte demande.