L'Agence nationale de l'emploi (Anem) a organisé dans la matinée de jeudi, une journée portes ouvertes sur le contrat de travail aidé (CTA), et le contrat de formation-emploi (CFE) après celles programmées à travers tout le territoire national le 17 septembre, pour communiquer ce qu'il en est exactement des performances réalisées par ces deux formules (CAT et CFE) de recrutement auprès des jeunes demandeurs d'emploi sans qualification, pour suivre des formations, grâce à des orientations vers des centres ou des instituts de formation. Les conférenciers, et les intervenants se sont produits face à une assistance nombreuse composée pour l'essentiel de jeunes opérateurs économiques venus demander des éclaircissements sur des sujets concernant la gestion de leur entreprise, la législation du travail, ou tout simplement s'enquérir des nouvelles mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi, également sur les dispositions incitatives au recrutement se matérialisant souvent par des abattements fiscaux, et autres bonifications sur les cotisations auprès de la Cnas. Autant de mesures d'abattement des charges pouvant s'avérer très fructueuses quand on les additionnent dans un bilan annuel. L'Etat contribue aux versements de 12 000 dinars pour le recrutement d'un primo-demandeur d'emploi universitaire, et de 8000 dianrs pour un primo-demandeur sans qualification durant 3 ans, de plus, les opérateurs économiques qui coopèrent avec l'Anam, œuvrant sous l'égide du ministère du Travail, et de la Sécurité sociale, se voient suivis par un service spécial durant la période post-création de leur entreprise, pendant les trois premières années. Cet accompagnement personnalisé du promoteur permet une bien meilleure maîtrise des techniques de gestion, afin d'éviter une faillite prématurée. A la suite de l'intervention de plusiurs orateurs dont le directeur général de l'emploi, M. Mohamed Cherif Eddine Boudiaf, qui a fait un panoramique des dispositifs qui ont permis à des milliers de jeunes de trouver des débouchés dans le monde du travail, par ces temps où les investissements dans l'économie nationale se font rares, il est apparu selon le directeur de l'Agence d'Alger, Smaïl Djadi, que plus de 21 800 placements ont été réalisés en 2016 dans le cadre des «insertions classiques» et plus de 1 000 autres dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle. Parallèlemnt ce sont 1 500 placements qui ont été faits dans le cadre du contrat du travail. Selon les chiffres communiqués par M. Djadi Smaïl de 2008 à 2016, ce dispositif a permis l'insertion de 26.603 demandeurs d'emploi grâce aux facilités accordées par l'Etat aux employeurs. Pour le placement des jeunes primo-demandeurs d'emploi, il n'est fait aucune différence entre le secteur privé et le secteur public, l'important est l'insertion du plus imporatant nombre que possible dans le marché du travail et ce dans l'optique de faire reculer le chômage le plus que possible, selon monsieur Boudiaf. «Ce dispositif a pour mission d'instaurer des mesures incitatives en faveur de la promotion de l'emploi, par l'allégement des charges sociales, au profit des employeurs pour tout nouveau recrutement». L'employeur bénéficie d'abattement en cas de recrutements pour une durée d'au moins de 12 mois, de 20% de sa quote-part pour les demandeurs d'emploi, de 28% pour les primo-demandeurs et de 36% pour les recrutements effectués dans les régions des Hauts-Plateaux et du Sud.