Durant la conférence de presse qu'il avait animée nouvellement, Louzi Hamid, directeur de wilaya de la Sonelgaz, a énoncé la situation des créances et des opérations de recouvrement au niveau du territoire de la wilaya de Tipasa. Il dira, en substance, que «la Sonelgaz centre forme l'une des quatre filiales de distribution du groupe Sonelgaz, dénommé SDC , composée elle-même de 15 directions de distribution concernant 14 wilayas». Louzi Hamid dévoilera, par ailleurs, que le taux de pertes en électricité à fin août 2016 est de 31,9% contre 34,20% à fin août 2015. Quant au solde créances, il est de 1 629 MDA en 2016 contre 1 570 MDA en août 2015. Le taux de perte basse tension en 2016 est de 45,80 % contre 39,43 % en 2015. Quant aux pertes en gaz, en 2016, le taux est de 21,7%, contre 16,7% en 2015. Cependant , ce sont les soldes des grands débiteurs qui retiennent l'attention à l'instar des programmes d'habitation évalués à 209, 069 millions de dinars Les communes forment, pour leur part, l'un des plus gros pavé de débiteurs avec près de 206 millions de dinars, suivis par les abonnés ordinaires avec 113 millions de dinars et les services de sécurité avec 109 millions de dinars. L'ensemble de ces soldes des gros débiteurs avoisine les 797 millions de dinars. Le directeur de la distribution arguera l'autre grand fait auquel se trouve confrontée la Sonelgaz : les agressions des équipements électriques, les lignes, les postes électriques, les cables , les gaines techniques et le comptage. Il a été recensé 446 agressions aux équipements électriques au niveau de toute la wilaya de Tipasa, dont 159 agressions pour 129 agressions à Tipasa, 91 à Koléa et 67 à Cherchell. Ces agressions se caractérisent par l'enclavement des supports à l'aide de clôtures ou de fossés ou placés au milieu de la chaussée, d'où sa détérioration. La construction et la gêne des lignes conductrices par la couverture en gaine plastique et leur élévation à l'aide de madriers ou de construction, les postes électriques sont rendus inaccessibles en les occupant par des enclavement ou des constructions. Les câbles souterrains sont écrasés ou détériorés par des passes de cable téléphoniques ou d'éclairage public et des constructions illicites. Les gaines techniques qui sont encombrées donnent lieu à des fraudes ou la formation de trous de contact et l'intervention et la détérioration sur des niveaux de compteurs et leur fermeture avec des cadenas pour rendre ces compteurs inaccessibles. Pour l'ensemble de ces agressions, 446 mises en demeure ont été lancées avec 271 dépôts de plaintes. Les responsables de la Sonelgaz évoquent des atteintes tiers identifiés comme étant toutes des ouvrages détériorés ou endommagés au niveau d'ouvrages gaz à la suite de travaux tiers, à des travaux de sous-traitants de Seaal, qui ont causé 36 cas d'atteinte à la suite de travaux d'eau et d'assainissement, subi par les travaux de pose de fibres optiques d'Algérie Télécom ainsi que par des particuliers Le nombre de constructions sur ouvrages, gaz et électricité est évalué à 209 en 2016. Quant aux agressions d'ouvrages électricité, il est évalué à 65 cas. C'est dans ce contexte d'agressions d'ouvrages, de fraudes et de chèques impayés que la Sonelgaz a lancé une série d'actions allant de plaintes pour chèques impayés et de 168 procès engagés et 519 plaintes avec mise en demeure. L'orateur, lors de cette conférence, a tenu à préciser la gravité de la série de conséquences pénales et civiles concernant ces infractions allant de l'emprisonnement de 1 à 5 ans, des amendes de 100. 000 à 500.000 DA. L'agression d'ouvrages a été précisée comme suit : dépossession de nuit avec menace et violence ou escalade ; l'emprisonnement est de 2 à 10 ans avec 10 000 à 30 000 dinars d'amende. Quant aux chèques impayés, il est prévu un emprisonnement de 1 à 5 ans et une amende égale au montant du chèque.