La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a dévoilé le changement qui va toucher l'examen du baccalauréat. Il s'agit de la réduction de la durée de l'examen approuvée à l'unanimité lors des rencontres nationales avec de nombreux enseignants et inspecteurs. L'invitée de l'émission matinale sur les ondes de la Chaîne I, Nouria Benghebrit, a souligné que «la proposition de réduire le nombre des jours des épreuves du baccalauréat sera examinée en Conseil des ministres», précisant que les autres propositions seront appliquées de façon progressive. Concernant la sécurisation des examens nationaux et la lutte contre la fraude, en particulier avec l'entrée en vigueur de la 4e génération de la téléphonie mobile, elle a indiqué que tous les centres d'examen à travers le pays seront dotés d'appareils de brouillage. La ministre a mis en exergue, en outre, la nécessité de procéder à la réhabilitation et à la sécurisation de l'Office national des examens et concours (Onec) car «les conditions dans lesquelles évoluaient les inspecteurs lors de la préparation des sujets des examens n'étaient pas favorables». Par ailleurs, la ministre a indiqué que «la question d'un seul sujet aux épreuves du baccalauréat ne figure pas à l'ordre du jour cette année, même si les rapports des inspecteurs et des enseignants montrent que le fait d'avoir à choisir entre deux sujets perturbe et déconcentre l'élève». Quant au concours national de l'enseignement, elle indiqué qu'environ 60 000 enseignants ont été recrutés dans le cadre du concours national des enseignants des listes de réserve. Selon la première responsable du secteur, «le concours qui est passé en toute transparence a connu la participation de 800 000 enseignants». Toutefois, elle a indiqué que «le nombre des enseignants qui ont obtenu une moyenne éligible est estimé à plus de 145 000, alors que la tutelle a ouvert 28 000 nouveaux postes en plus des postes vacants suite à la retraite et au abandonnes de postes». Toutefois, Nouria Benghebrit a souligné que «quelques postes sont toujours vacants à cause du refus de certains enseignants de rejoindre les écoles qui se trouvent dans des régions éloignées ou dans d'autres wilayas». «Vu que le secteur de l'éducation exige une mobilité considérable, l'enseignant doit s'adapter avec les nouvelles données, et rejoindre son poste», a-t-elle souligné. Concernant la distribution des manuels scolaires, elle a signalé que le secteur a enregistré quelques perturbations dans l'octroi des livres, ce qui nécessite, selon elle, de revoir la politique de distribution, tout en soulignant un nouveau plan pour la distribution de livres les carnets d'activités qui s'adaptent au nouveau programme.