Toujours et selon l'ambassadeur d'Algérie à Alger, les étudiants algériens formés dans les grandes écoles françaises exercent aujourd'hui leur activité professionnelle en Algérie. Pour M. Bernard, l'objectif était non seulement de fédérer ces anciens élèves, appelés «Alumni», dans le but de constituer un réseau d'échanges, mais aussi d'encourager les étudiants algériens à faire le choix de ces parcours d'excellence au sein des grandes écoles françaises. France Alumni Algérie est un nouveau réseau social français lancé à Alger le 24 octobre par Mme Najat Vallaud Belkacem, ministre français de l'Enseignement supérieur et de la recherche. Il est destiné aux anciens étudiants étrangers ayant fait des études en France, qui bénéficient dès lors d'un espace France Alumni Algérie, un nouveau réseau social français lancé à Alger le 24 octobre 2015 par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre français de l'Enseignement supérieur et de la Recherche. Ce réseau est destiné aux anciens étudiants étrangers ayant fait des études en France leur ouvrant la voie au dialogue, à un accès à des offres de formation, de bourses, de stages ou d'emplois, et leur permettant d'être informés sur l'actualité culturelle et touristique française. La France se place au 3e rang mondial en termes d'attractivité universitaire et demeure le premier pays d'accueil non anglophone. Près de 300 000 étudiants étrangers poursuivent leurs études en France chaque année. En 2016, plus de 7 000 étudiants algériens ont commencé leur cursus en France, et ils sont actuellement près de 23 000 sur les bancs des établissements d'enseignement supérieur français. La relance par Campus France Algérie (en partenariat avec la Chambre du commerce et d'industrie de Paris Ile de France) du concours d'accès aux grandes écoles françaises par le biais du «concours SAI» a permis cette année à 14 candidats de rejoindre les meilleurs écoles françaises. Ce résultat témoigne de l'intérêt des étudiants algériens pour ces compléments de formation de haut niveau. L'occasion de cette réception nous donne l'occasion de brosser un tableau sur les relations algéro-françaises. M. Abdelaziz Bouteflika et M. François Hollande ont donné un grand élan à la coopération entre les deux pays. Cet état de fait ne signifie pas que «tout baigne dans l'huile», plusieurs tabous demeurent un grand obstacle pour les deux pays afin d'arriver à une coopération complète et sincère, comme le souhaitent les deux peuples. Du côté algérien, les islamistes et ceux qui voulaient toujours instrumentaliser le passé révolutionnaire à des fins électorales sont à l'origine de ce blocage. Il est de même pour la France où le dossier desdits «Harka» et surtout les extrémistes proches du mouvement du Front national qui ne ratent aucune occasion pour tenter de remuer le couteau dans la plaie, dans le but de faire barrage au rapprochement des deux peuples. Malgré cela, des efforts ont été déployés par les hauts responsables des deux pays et ce, non seulement en matière d'éducation mais surtout dans la lutte antiterroriste. Les deux pays partagent les mêmes convictions en ce qui concerne ce fléau qui menace actuellement non seulement la France, l'Algérie et le monde entier. A ce sujet, la France qui est elle-même confrontée à ce phénomène pourrait bénéficier de l'expérience algérienne dans la lutte antiterroriste. Contrairement aux autres pays, l'Algérie et grâce à ses forces de sécurité (tous corps confondus) a réussi à vaincre sur le terrain ce terrorisme aveugle et barbare. La grande bataille a été gagnée, le terrorisme a été vaincu et il ne reste qu'aux politiciens en Algérie d'achever l'immense travail des forces de sécurité pour «enterrer» définitivement ce «cancer».