Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal a inauguré, mercredi la 21e édition du Salon international du livre d'Alger (SILA), en compagnie d'une dizaine de ministres ainsi que des invités. Cette édition qui se poursuivra jusqu'au 5 novembre prochain, réunit 962 exposants dont 291 exposants algériens et 671 étrangers venant de 50 pays, dont l'Egypte est l'invitée d'honneur. En visitant les différents stands du salon, Abdelmalek Sellal a particulièrement insisté sur la question de la traduction du livre en mettant en exergue l'importance de ce salon. Pour sa part, le commissaire du salon, Hamidou Messaoudi a précisé que l'augmentation du nombre d'éditeurs étrangers est une priorité aux auteurs algériens, indiquant ainsi que la priorité était accordée, comme de coutume, aux ouvrages scientifiques et académiques et au livre jeunesse. Sur la question de l'interdiction de certains titres, l'intervenant a précisé que des réserves avaient été émises sur toute publication portant atteinte à la souveraineté de l'Etat et aux religions, incitant à la violence ou faisant l'apologie du terrorisme, ajoutant que la vente en gros est «strictement interdite» et que «tout contrevenant sera exclu des prochaines éditions». A noter enfin que le 21e SILA sera ponctuée de conférences sur la littérature, l'information, l'histoire, l'actualité politique, le cinéma et les relations culturelles entre l'Algérie et l'Egypte. Une journée d'étude sera également consacrée au patrimoine amazigh, à la langue arabe et à l'Islam. La journée du 1er Novembre sera consacrée à la thématique de la guerre de libération. Des hommages seront, par ailleurs, rendus à des hommes de lettres disparus à l'instar du ministre d'Etat, conseiller spécial et représentant personnel du président de la République, Boualem Bessaieh, du romancier Tahar Ouattar et de l'écrivain égyptien Naguib Mahfouz. D'autres activités culturelles seront organisées, lors de cette édition, par différentes instances et institutions nationales, notamment le ministère des Affaires religieuses et des Waqfs, le Haut Conseil de la langue arabe et le Haut Commissariat à l'amazighité.