Selon Feraoun, le budget de fonctionnement du secteur des PTIC pour l'année 2017 en recul de 142 millions de dinars, qualifiant cette somme de très faible. La ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a affirmé devant la commission des finances, que le budget de fonctionnement du secteur pour l'année 2017 est «faible» , étant donné qu'il a enregistré un recul de l'ordre de 142 millions de dinars par rapport à celui de 2016. Dans un exposé devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale sur le budget du secteur, dans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2017, la ministre a indiqué que «le budget de fonctionnement de son secteur estimé à 2,432 milliards de DA a reculé cette année de 142 millions de dinars par rapport à celui de l'exercice en cours». Ce budget est «très faible» et il est principalement destiné à la prise en charge des «dépenses de fonctionnement de la direction centrale du ministère, de ses services décentralisés, ainsi que des deux établissements de formation sous tutelle», précise la ministre. Concernant le budget de l'équipement, la ministre a indiqué qu'au vu de la situation économique actuelle «la loi de finance 2017 n'a alloué aucun crédit au profit du secteur, qui continuera à réaliser, ajoute la ministre, les projets inscrits au titre du programme en cours». Ces projets concernent essentiellement le projet de raccordement en fibre optique «Alger-Oran-Valence», la réalisation d'une étude pour la réalisation du siège de l'autorité gouvernementale de la certification électronique, ainsi que l'acquisition d'équipements et logiciels relatifs à la certification électronique et la réhabilitation et la modernisation de l'Institut national de la poste et des technologies de l'information et de la communication d'Alger. De leur côté, les députés ont soulevé plusieurs préoccupations, notamment celles relatives au projet de raccordement en fibres optiques, les investissements d'Algérie Télécom ainsi que les prestations postales, telles que la liquidité au niveau des agences postales.