Comment veut-on que notre football renoue avec ses repères et retrouve ses marques dans un climat où le délétère et l'exécrable sont réunis pour dissuader les bonnes violonés à s'y aventurer ? On ne peut lutter contre la corruption quand les corrompus sont toujours à la tête du football ni espérer un jour endiguer la violence quand celle-ci est alimentée par ces personnes. Ce sont ceux-là mêmes qui, à travers leur comportement nocif, empêchent les arbitres d'accomplir convenablement leur mission. Le mal étant profond, la solution doit être radicale si on veut que ce football recouvre son lustre d'antan. Il faut frapper ce mal dans son origine et assainir définitivement cette discipline des parasites, corrompus et vermines qui rodent autour de notre sport roi et ensuite se mettre sérieusement à lutter contre les fléaux qui sapent ses fondements. Commencer par le commencement, c'est-à-dire donner le coup de balai dans la fourmilière pour débarrasser le football des arrivistes et opportunistes, remettre les clés aux véritables sportifs à la moralité avérée et leur donner carte blanche pour qu'ils puissent le remettre sur de bons rails. Le reste viendra tout seul et cette discipline respirera enfin l'air pur au lieu de cet air pollué que dégagent tous nos clubs. Il n'est un secret pour personne que depuis la fin des années 80, une race de nouveaux dirigeants, tombés du ciel, a spolié le football pour en faire un commerce. Le constat est alarmant et inquiétant à la fois d'autant que tout le monde semble y trouver son compte et que les pouvoirs publics ne font que constater les dégâts sans bien évidemment broncher. Le remède existe mais la volonté politique ne suit pas pour reprendre en main ce football et pourquoi ne pas lui redonner santé après cette longue maladie qui l'a complètement «paralysé». Les solutions sont entre nos mains mais on tergiverse pour on sait quelle raison.