Décidément, depuis son élection, Donald Trump ne cesse de surprendre le monde par ses sorties en fanfare. Le 26 novembre dernier, le jour du décès de Fidel Castro, Donald Trump déclare sans surprise : «C'est un brutal dictateur qui vient de disparaître. Il a opprimé son peuple pendant près de six décennies, laissant un héritage de pelotons d'exécution, de vol, d'inimaginables souffrances, de misère et de déni des droits humains fondamentaux... Alors que Cuba reste encore une île totalitaire, je formule l'espoir que ce jour marquera la fin des horreurs endurées depuis trop longtemps et le début d'une ère nouvelle qui apportera au merveilleux peuple cubain la liberté et la prospérité qu'il mérite tant. Mon administration fera tout son possible pour atteindre cet objectif... » Après 58 ans de propagande et de «fake news» anticastristes, à peu près tout le monde aux Etats-Unis partage cette opinion. De toute manière, le sort de Cuba était scellé depuis la chute de l'URSS, et surtout depuis 2010. Mais avant cela, sur le plan intérieur, la «montée au front trumpiste» s'est révélée face aux médias. Dans ce sens, le «nouveau venu» a convié les grands merdias américains (CNN, ABC, MSNBC, CBS, Fox...) à une réunion «secrète» au cours de laquelle - espèrent-ils - il leur fera connaître son désir de réconciliation. Depuis des mois, ils le traînent dans la boue et ne cessent de mentir, mais attendent maintenant du président élu qu'il passe l'éponge et les laisse continuer comme si de rien n'était. Et surtout qu'il les informe à l'avance de tout ce qu'il prépare, alors que depuis le 9 novembre il les évite soigneusement, les court-circuite, leur préfère les médias non biaisés, communique directement avec les citoyens via Twitter ou YouTube. Malheureusement pour les «pressetitués» invités à la Trump Tower, au lieu de passer l'éponge, c'est un savon que Trump leur passe. Ils en prennent pour leur grade. A Jeff Zucker, patron de CNN : «Je déteste votre chaîne, vous êtes tous des menteurs, vous devriez avoir honte...» La dernière trouvaille des medias, c'est de reprocher aux sites pro-Trump de propager des «fausses nouvelles» (fake news), alors que bien sûr, c'est eux qui le font en permanence. Résultat : on les croit de moins en moins, ils commencent à être en perte de vitesse. Apparemment, Trump contribuera-t-il à les enfoncer un peu plus ? Autre «sortie des grands jours» et au grand dam des globalistes, le nouveau président fait savoir qu'il retirera les Etats-Unis du traité transpacifique TTP, ce qui devrait aussi signifier que le pendant transatlantique de cette monstruosité (TTIP ou TAFTA) ne sera pas signé. C'est du moins de cette façon que les atlantistes européens (fans de Hillary) interprètent la chose. Enfin, pour être un peu plus gentils, et contrairement à tous les politiciens élus qui oublient leurs électeurs aussitôt après le vote, Donald Trump effectue un «Thank You Tour» pour remercier tous ceux qui lui ont permis de l'emporter malgré la fraude et l'hostilité systématique des medias. Une tournée qui a débuté à Indianapolis, en attendant de nouvelles «surprises»...