Si depuis son élection, Trump a tempéré ses propos concernant l'accord historique de juillet 2015, l'Iran se prépare à la confrontation. Barack Obama n'a pas encore quitté la Maison Blanche que les relations entre Téhéran et Wahington ont déjà tourné à l'aigre. Le président élu Donald Trump avait en effet, tout au long de sa campagne, annoncé qu'il mettrait fin à l'accord historique sur le nucléaire iranien du 14 juillet 2015 à Vienne, principal legs de la diplomatie d'Obama. Cette promesse était d'ailleurs l'un des rares points de consensus avec les gardiens de la doxa du Parti républicain. Depuis son élection, Trump a tempéré ses propos en précisant qu'il examinerait l'accord attentivement et déciderait des amendements à lui apporter. Mais d'ores et déjà, Téhéran se prépare à la confrontation. Le président iranien a saisi l'occasion du vote, le 1er décembre, du Congrès américain, prolongeant de dix ans les sanctions contre l'Iran, pour ordonner, mardi 13 décembre, à son chef de la diplomatie, Mohammad Javad Zarif, de saisir les instances prévues en cas de violation de l'accord. Ainsi, Rohani a demandé à Javad Zarif de lancer des «poursuites juridiques».