Le Comité chargé de suivre la mise en œuvre de l'accord de l'Opep avec 11 pays non-membres portant la baisse de la production se réunira vers la mi-janvier, selon ce qu'a convenu, jeudi au Caire, le ministre de l'Energie, Nouredine Bouterfa avec son homologue du Koweit, Essam Abdulmohsen Al-Marzouk, a-t-on précisé dans un communiqué du ministère de l'Energie. En marge de la 97e session de la réunion ministérielle de l'Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), les deux ministres algérien et koweïtien se sont entretenus où ils ont abordé les mécanismes à mettre en place pour finaliser la mission de monitoring que les pays membres de l'Opep et non-Opep ont confiée à ce Comité coprésidé par le Koweït et la Russie dont l'Algérie est membre avec le Venezuela ainsi que le sultanat d'Oman, précise le ministère dans un communiqué. Cette instance a été mise en place lors de la réunion ministérielle de l'Opep tenue à la fin novembre à Vienne et durant laquelle l'organisation pétrolière a décidé de réduire son offre de 1,2 million de barils/jour (mbj) pour porter son plafond de production à 32,5 mbj. Une décision rejointe par 11 pays non-Opep, dont la Russie, qui ont conclu un accord avec l'organisation pour diminuer leur production d'environ 558.000 barils/jours et ce, à partir du 1er janvier 2017. Les opportunités de coopération et d'investissement dans le secteur de l'énergie des deux pays ont également été abordées par Nouredine Boutarfa et son homologue koweïtien. Le ministre de l'Energie a eu, en outre, des entretiens avec le ministre égyptien du Pétrole et des Ressources minérales Tarek El-Malla et ont abordé la coopération énergétique algéro-égyptienne. Les participants à la 97e session de la conférence des ministres arabes du pétrole, membres de l'OPAEP ont salué l'accord d'Alger et les efforts déployés par son gouvernement pour parvenir à cet accord historique. L'ordre du jour de la conférence à laquelle a pris part Boutarfa a porté sur l'examen des derniers développements au niveau des marchés et leur impact sur l'industrie pétrolière ainsi que le suivi des projets de coopération commune dans le domaine pétrolier. Il s'agit également de l'adoption du projet de budget du secrétariat général et de l'instance juridique de l'organisation et la présentation des activités du secrétariat général, notamment celles relatives à l'environnement et au climat. A l'occasion de la réunion de l'OPAEP, un chercheur algérien, Djamel Harbi, a reçu le prix scientifique de l'organisation pour l'année 2016. A l'issue de l'examen de treize travaux de recherche, le jury a décidé d'attribuer ce prix à une étude algérienne menée par Harbi, et à une étude irakienne faite par Saad Allah El-Fathi. L'OPAEP est composée de l'Algérie, de l'Arabie saoudite, des Emirats arabes unis, du Koweït, de l'Egypte, de l'Irak, du Qatar, de la Libye, du Bahreïn et de la Syrie, rappelle-t-on.