C'est grave ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdès, on a l'impression que tout est fait pour que rien ne soit fait. Il faut mettre un terme à cette situation de désordre qui y régne depuis un certain temps et cela à tous les niveaux. La wilaya de Boumerdès souffre le martyr et accuse un retard dans tous les domaines : social, culturel, sportif, économique, commercial et cela à travers les trente deux communes, les commodités nécessaires n'y sont plus assurées, mauvaise gestion et incivisme régnent, tout le monde en est responsable de cet état des plus anarchiques. La bureaucratie est toujours présente, trop sévére même et les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer ! La question qui se pose : Où sont-ils ces élus choisis par la population pour les representer ? De quel droit un P/APC, un chef de daira, un responsable administratif refusent-ils d'accorder des audiences aux citoyens ? Cette façon d'agir est vraiment dramatique et même incompréhensible, intolérable et qui pousse les personnes à fermer les routes, à brûler des pneus pour revendiquer un droit pour en fin de compte exiger la présence du premier responsable de la wilaya pour présenter leurs doléances. Les citoyens sont désemparés lorsqu'ils se rendent à l'APC de leur commune pour exposer un problème au premier responsable élu, et là ils sont confrontés à des gorilles impolis sans aucune politesse , ni éducation, des gardes du corps genre » Arnold Schwazzenegger», autrefois on les surnommait «le planton», aujourd'hui c'est different on a affaire à des personnes sans aucune éducation qui ne respecte personne. La même situation est vécue à tous les niveaux que ce soit dans nos dairas, dans nos directions étatiques et autres. Ce genre de comportement expéditif est pourtant innacceptable et même illégal, En attendant les citoyens prennent leur mal en patience afin d'éviter les disputes et c'est pour cela qu'ils s'adressent au wali comme dernier recours. Le wali doit mettre un terme à cet imbroglio qui risque de s'éterniser, il ne s'agit pas, encore une fois de décrire le marasme d'une situation plusieurs fois dénoncée, mais de dire que les responsables des APC, des daïras doivent prendre très sérieusement en charge les épineux problèmes des citoyens. Lors de sa visite d'inspection à Afir, Monsieur Madani Fouatih Abderahmane a tenu à adresser des instructions fermes aux responsables de la municipalité en disant hautement »je bataillerais pour accélerer les constructions rurales dans cette commune à vocation agricole et touristique, alors retroussez vos manches car nous avons le devoir d'octroyer aux paysans des aides à l'habitat rural pour faciliter leur retour au village car ils peuvent désormais fructifier leurs lopins de terre en toute quiétude», a-t-il déclaré tout en affirmant qu'il s'engage à attribuer immédiatement 50 aides en attendant de satisfaire 350 autres demandes enrégistrées dans un délai raisonnable. Le wali précisera que la municipalité d'Afir figure parmi les dix communes rurales de Boumerdès à l'instar de Timezrit et Béni-Amrane à aider impérativement pour qu'elles exploitent rationnellement leurs potentialités agricoles et touristiques. Aussi le wali Madani Fouatih Abderahmane a tenu à préciser lors d'une inspection d'un chantier de réalisation d'un bloc de 50 logements LPL. «Ce sera le dernier quota de logements dans cette commune, construisez plutôt des habitations rurales», ordonna t-il aux responsables locaux. Quant à sa visite d'inspection à Tidjelabine autrefois appelé «Belle-Fontaine», le premier responsable de Boumerdès n'y est pas allé avec le dos de la cuillère en critiquant et en fustigeant la gestion municipale et par cet état des lieux a fait sortir ce dernier de ses gongs en disant : «Le badigeonnage de la façade de la mairie quelques jours avant ma visite d'inspection est inutile car j'ai déjà une mauvaise image de cette commune ! La localité de Tidejelabine, vitrine de la wilaya de Boumerdès est une ville sale avec le manque d'hygiène dans certains quartiers, l'inexistence d'un plan d'assainissement , il existe beaucoup de lacunes, c'est inadmissible.» Autre déplacement important vers la localité de Naciria, le premier responsable départemental ne cachera pas non plus sa colère, juste après au niveau du site de 70 logements sociaux participatifs, dont la durée des travaux a dépassé les treize années : «Un important projet de construction immobilière est à l'arrêt est qu'aussi de nombreuses insuffisances en matière de gestion, alors comment expliquez le grand retard des travaux de réalisation d'une piscine semi collective et d'une deuxième bibliothéque. «Qu'attendez vous pour équiper cette bibliothéque et l'ouvrir aux citoyens ?» Toute cette perte de temps perdu pour 1 million de dinars, dira –t-il au maire. Grosso-Modo, le wali est en train tester le pouls de chacune de ses communes et là où il est passé que ce soit à Bordj-Ménaïel, Khemis El-Khechna, les Issers, Ouled Hadadj, Thénia et autres, un constat amer de désordre et de retard dans la réalisation des projets, il faut que cela change.