Nommé dans le cadre d'un vaste mouvement des walis, initié par le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le nouveau magistrat de Boumerdès, Madani Fouatif Abderahmane, en remplacement de Mme Nouria Yamina Zerhouni. Monsieur Madani Fouatih Abderahmane qui occupait la même fonction à Mila (ex-Milev) aura à gérer une panoplie de dossiers sensibles particulièrement à l'aire de la situation économique du pays (industrie, logement, tourisme, développement local, bureaucratie, gaspillage, laisser-aller, injustice, hogra, anarchie qui y règne dans les trente-deux communes. Parmi ces derniers, pas mal de dossiers auront probablement une attention particulière de la part du nouveau magistrat de la wilaya. Il s'agit du dossier de la bureaucratie, véritable fléau de la population, l'omerta des responsables envers les administrés, le manque de communication, l'absence de l'autorité, toutes ces carences influent négativement sur la vie de tout un chacun. Le wali doit se pencher davantage sur le problème crucial de l' Administration qui envenime la vie des citoyens étant donné que l' Algérien est ballotté de droite à gauche, il n'est pas respecté par ceux censés travailler dans les secteurs étatiques, que ce soit au niveau de la poste et télécommunications, des hôpitaux, des APC, dans les daïras, les directions de l'exécutif de la wilaya tels que la DRAG, la DAL, les finances, l'urbanisme, et autres secteurs. Le citoyen est très mal reçu, très mal respecté et pour cela ce dernier se tourne à écrire des réclamations et des requêtes aux hautes instances de la République. La question qui se pose : que faut-il faire pour que les Algériens puissent avoir confiance en son Administration. Monsieur Madani Fouatih Abderahmane devra s'atteler à balayer devant sa porte et à l'organisation administrative de la wilaya et mettre fin à l'accueil glacial des citoyens qui ont à faire à des personnels incompétents, arrogants et dont le concept du droit frise l'inconscience. Il doit être sur tous les fronts. Pourquoi nos gouvernants qui occupent des postes stratégiques ne répondent pas aux doléances de leurs concitoyens ? Ne lit-on pas sur les enseignes de nos institutions « par le peuple et pour le peuple » ? Pourquoi un responsable étatique, qu'il soit chef de daïra, wali, ministre, directeur ne daigne t-il pas accorder de l'importance à une requête, une réclamation émanant d'un citoyen? A qui faut-il s'adresser lorsque les portes du dialogue vous sont fermées ? Qui sont-ils ces administrateurs zélés, sans foi ni loi qui se croient tout permis. Il faut mettre un terme, à la hogra, à l'injustice. La hogra est un mot vulgaire et très agressif, car provenant d'un secteur étatique, c'est-à-dire l'administration censé représenter l'Etat algérien, c'est très très grave. Connaissant une dynamique importante, le développement local de la wilaya devrait, à ce même titre être suivi de près par le nouveau chef de l'exécutif, notamment en matière de raccordement au gaz naturel et en eau potable dont plusieurs régions de la wilaya qui souffrent toujours de ce manque provoquant de nombreuses protestations. Aussi Madani Fouatih Abderahmane doit enchaîner plusieurs sorties sur le terrain et les rencontres de proximité avec la société civile et les associations. Il devra être à l'écoute sur tout ce qui se passe dans la wilaya de Boumerdès.