Attaque meurtrière au Burkina Faso... Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière contre l'armée burkinabée : au moins douze soldats ont été tués récemment dans le nord du pays, à une trentaine de kilomètres à peine de la frontière malienne. Plusieurs dizaines d'hommes non identifiés ont pris d'assaut une position de l'armée. L'assaut a été d'une rare violence. Juste avant le lever du soleil, vers 5 heures, une quarantaine de terroristes ont attaqué le poste de Nassoumbou. Cette petite localité isolée du nord du Burkina Faso est située à 45 km de la ville de Djibo et surtout à seulement 17 km de la frontière malienne. Le bilan est particulièrement lourd : 12 militaires burkinabés tués, d'autres blessés, des véhicules et des munitions détruits, des bâtiments incendiés. C'est l'attaque terroriste la plus meurtrière jamais menée contre les forces armées au Burkina Faso. Depuis quelques semaines les violences sont récurrentes dans cette zone. Selon l'hebdomadaire Jeune Afrique quelques dizaines de terroristes seraient installés non loin de Djibo et s'abriteraient dans une forêt difficile d'accès, à cheval sur le Mali et le Burkina Faso. Ce serait la première fois qu'une katiba de combattants islamistes parvient à s'installer sur le territoire burkinabé. Depuis plus d'un an, les forces de sécurité sont victimes d'attaques nocturnes par des groupes terroristes le long de la frontière avec le Mali. En réaction, le Burkina Faso doit entamer le retrait de ses troupes au Darfour pour mieux sécuriser son propre territoire. Chasse aux « pigeons » en Afghanistan... Douze combattants de l'Etat islamique ont été tués et deux autres blessés, récemment, dans des frappes aériennes menées dans la province de Nangarhar, dans l'est de l'Afghanistan, a annoncé le porte-parole du gouvernement provincial Attaullah Khogiani. « Après avoir reçu des informations des services de renseignement, un drone des forces de sécurité a frappé aujourd'hui dans l'après-midi les cachettes de l'Etat islamique situées dans le district d'Achin, dans la province de Nangarhar. Douze rebelles ont été tués et deux autres blessés » a indiqué M. Khogiani à l'agence de presse chinoise Xinhua. « Aucune victime n'a été signalée parmi les forces de sécurité et les civils » a ajouté le porte-parole. Les combattants de l'Etat islamique de la province de Nangarhar n'ont pas émis de commentaires. Pour quelques terroristes de moins... Le chef du Pentagone, Ashton Carter, qui s'est exprimé mardi 13 décembre devant les soldats US présents dans une base aérienne en Italie, a annoncé que deux des commandants de Daesh tués avaient été impliqués dans les attentats de Paris, perpétrés en novembre 2015 et qui avait fait au moins 130 morts. Interviewé par Associated Press, Peter Cook, le porte-parole du secrétaire américain à la Défense, a annoncé pour sa part la mort de trois commandants de Daesh dans un raid aérien mené le 4 décembre dernier. Selon Peter Cook, Salah Gourmat et Sammy Djedou auraient été impliqués dans les attentats terroristes de Paris. Ces deux terroristes étaient proches d'Abou Mohammed Al-Adnani, le commandant des opérations de Daesh à l'étranger. Le troisième terroriste tué s'appelait Walid Hamman, qui avait été jugé et condamné par contumace en Belgique pour avoir orchestré un attentat manqué en 2015.