A l'instar des marchands ambulants de fruits et légumes squattant à longueur de journée les trottoirs et la voie publique, des artisans de fortune -tous âges confondus- font leur apparition au niveau de certains quartiers de la ville de Relizane. Le chômage aidant et la faiblesse du pouvoir d'achat, des citoyens au faible revenu ont dû exercer, au vu et au su de tout le monde sur la voie publique des petits métiers pour pouvoir boucler leurs fins de mois. On y trouve de tout : des ferronniers aux mécaniciens et des réparateurs de bicyclettes et motocyclettes aux menuisiers en passant par les soudeurs et les plombiers. Des pratiques d'une autre époque que l'on a cru révolues, refont surface au grand jour dans la rue en faisant fi de toutes les lois interdisant ces activités commerciales. Or, les citadins qui vaquent à leurs occupations assistent, impuissants, à l'émergence de ces métiers pratiqués à ciel ouvert. Donc et en l'absence de contrôle inopiné effectué par les responsables en charge du secteur, nombre de résidents que ne savent plus à quel saint se vouer se plaignent des désagréments causés par le matériel utilisé soit pour la ferronnerie soit pour la menuiserie avec l'insalubrité et la saleté qui découlent des travaux de mécanique et ceux de la soudure et la plomberie.