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Le phénomène se généralise à travers nos cités
Les piétons face au squattage des trottoirs à Tiaret
Publié dans La Voix de l'Oranie le 28 - 03 - 2010

Pourquoi les piétons dans nos villes marchent sur la chaussée plutôt que les trottoirs? Tout simplement parce que les trottoirs sont squattés par tous genres d'activités. Et Tiaret et ses agglomérations majeures n'échappent pas à ce phénomène.
Servitudes réservées aux piétons pour permettre leurs déplacements, les trottoirs sont confisqués soit par les commerçants, les cafetiers ou restaurateurs qui en ont fait une extension de leurs locaux. Parfois ces espaces piétonniers sont saisis par des privilégiés pour garer leurs véhicules.
Il est vrai que nos villes et centres urbains suffoquent sous le nombre croissant des véhicules en circulation et la limitation des places dans les parkings.
Cette situation a débouché sur la pratique du stationnement anarchique peu partout dans les grandes villes et leurs alentours. Et ceci en dépit de la présence des agents du service de l'ordre, qui multiplient les procès-verbaux, la pose de sabots ou la mise en fourrière. C'est un véritable casse-tête que de se garer à Tiaret, Sougueur, Mahdia ou Frenda. Surtout devant certains lieux et administrations très fréquentes par le citoyen, tels que les établissements publics ou privés et autres services où la densité des usagers est élevée. Aussi après les parkings sauvages apparus un peu partout et que les services publics et élus locaux semblent impuissants à éradiquer, il y a trottoirs squattés ou carrément accaparés par des personnes à qui cela parait tout à fait normal d'en jouir en toute liberté.
Dans ces villes, les commerçants qui squattent les trottoirs exposent leurs marchandises à l'extérieur comme bon leur semble, ne laissant très souvent qu'un passage réduit aux passants. C'est également la même chose concernant les prolongements de cafés, de rôtisseries et de pizzerias qui sont transformés la plupart du temps sans autorisation par les gérants de ces commerces. D'autres propriétaires vont jusqu'à couvrir ces terrasses improvisées avec des marquises métalliques et en élevant des murs sur les côtés, apportant, ainsi, une extension à leurs magasins.
Mais, il n'y a pas que les petits commerçants qui recourent à ce fait accompli. De grands négoces profitent de ces extensions pour exposer leurs échantillons de matériaux de constructions, de quincailleries et produits divers et se permettent même le luxe de poser des grilles autour de ces marchandises sur des espaces réservés naturellement aux passants.
Cependant, il existe une autre catégorie de commerçants qui non seulement s'accaparent les trottoirs, mais carrément les utilisent comme annéxes de leurs ateliers pour y exercer leurs métiers: mécaniciens, électriciens- autos, réparateurs de radiateurs, ferronniers, menuisiers, etc.
Il n'est pas rare de voir plusieurs véhicules à la fois, stationnant coté à cote et le capot ouvert.
On retrouve aussi les ferronniers, dont le gros du travail s'effectue à l'air libre faute de place. Aussi les portails, grilles, rampes d'escaliers de différentes formes et dimensions sont confectionnés, très souvent sur le trottoir.
Idem pour les menuisiers dont certains même vernissent leurs meubles dehors sur les trottoirs.
Enfin, il reste à souligner que même si le manque d'espace se fait sentir dans les grandes villes, la propriété de l'Etat doit préserver l'espace public.


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