Depuis le début du mois de janvier jusqu'au 9 février, le nombre des personnes mortes par asphyxie au monoxyde de carbone a atteint les 49 personnes, et ce, à cause des différents appareils de chauffage. Selon les informations de l'APS auprès du directeur central de la Protection civile, le colonel Farouk Achour, à travers tout le territoire national, plus de 48 personnes sont décédées par asphyxie au monoxyde de carbone, soulignant que l'augmentation sensible du nombre de décès durant cette période est principalement due aux «conditions climatiques rigoureuses et à la chute du mercure notamment au niveau de la région des Hauts-Plateaux qui a enregistré le plus lourd bilan», a indiqué le colonel Achour en marge d'une journée de sensibilisation au profit des directeurs des établissements éducatifs relevant de la direction de l'éducation d'Alger-centre, sur le plan de sécurité au niveau des établissements éducatifs et la prévention des différents accidents. Malgré le nombre de décès déploré en moins de deux mois, les interventions des agents de la Protection civile ont permis de sauver d'une mort certaine 764 personnes au niveau national, a-t-il précisé, ajoutant qu'un million d'interventions a été enregistré en 2016 au niveau national dont 40% au niveau de la wilaya d'Alger. Evoquant les raisons des asphyxies au monoxyde de carbone, le même responsable a cité «la vétusté des appareils de chauffage, l'absence de maintenance et l'inobservation des règles de raccordements ainsi que l'installation anarchique». Dans ce contexte, le directeur de la Protection civile de la wilaya d'Alger, le colonel Mohamed Teghristine, a souligné en outre «le manque d'aération et l'utilisation d'appareils de qualité médiocre». Il est à noter que le monoxyde de carbone a coûté la vie à quatre personnes depuis le début de l'année au niveau de la wilaya d'Alger, a-t-il indiqué, rappelant que le bilan de l'année 2016 s'élève à 14 décès.