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Les boat-people du XXIe siècle
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 02 - 2017

L'immigration irrégulière ou clandestine avec le durcissement des lois des pays d'accueil, notamment en France, qui a créé des centres de rétorsion administrative près des aérogares, et des ports pour organiser le refoulement des «sans- papiers», ou l'expulsion déguisée des individus demandeurs de l'asile politique en collaboration avec le pays natal, demeure la problématique majeure des contrées riches comme l'Europe de l'Ouest, sinon du Canada, de l'Australie, autrement des Etats-Unis d'Amérique.
Par centaines de milliers tous les ans, les candidats à l'exil frappent aux portes de l'Europe fuyant la misère, les guerres, ou pour chercher un avenir meilleur, impossible à construire dans la terre qui les a vus naître. Le phénomène des harragas est relativement nouveau puisqu'on signale les premières traversées de la Méditerranée en l'an 2000, avec pour destination les côtes italiennes ou espagnoles avec pour objectif de s'installer en France, en Belgique, en Norvège, autrement en Grande-Bretagne.
L'Algérie est dans le top 10 des pays qui voient une importante migration tenter l'aventure d'une traversée périlleuse au risque d'y laisser leur vie. Les jeunes Algériens subissant la «mal-vie», les retournements de la crise économique du manque criard de prospectives pour annihiler le chômage, la crise s'éternisant du logement, du népotisme bloquant l'accès à des carrières professionnelles, en dépit, des diplômes obtenus et des compétences avérées préfèrent dans les moments de désespoir partir vers l'inconnu, estimant qu'ailleurs, il ne se peut pas que ce soit pire que ce qu'ils endurent.
Une dépêche du MDN vient d'annoncer «que 11 personnes ont été sauvées dont deux enfants, durant le mois de janvier dernier par les unités des forces navales, et qu'une mise en échec de tentatives d'immigration clandestine de 164 personnes de nationalité algérienne a été effectuée. La situation pour ceux qui sont arrivés en terre étrangère se complique parfois gravement pour les harragas.
Des centaines sont bloqués sur l'île de Lesbos suite à leur expulsion de Grèce ou de la Macédoine. En Italie, les sans-papiers vivotent dans la précarité en ne survivant qu'en acceptant des emplois précaires, ou en étant exploités dans les circuits du marché noir. En France, la crise supposée des migrants a été politisée au point où il n'est plus possible de vivre normalement pour les migrants, et même pour ceux qui possèdent des titres de séjour.
Le film de Merzak Allouache réalisé en 2009 Harraga reste près de huit ans après le reflet d'une désolante réalité, preuve, que les gouvernements de l'hémisphère nord comme ceux du sud ne se préoccupent pas à la mesure de la détresse humaine à trouver les solutions adéquates aux flux toujours recommencés des boat-people.


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