Madani Fouatih Abderahmane est un pur produit de l'école algérienne. Un personnage qui sait ce qu'il veut et où il va, un brillant élève dont le cursus scolaire que ce soit dans le primaire, le moyen ou le secondaire, a été des plus excellents sans oublier un cycle universitaire très parfait. Il faut savoir que Madani Fouatih Abderahmane provient de la société algérienne. Ce sont les affirmations d'un responsable dans la wilaya de Boumerdès qui connaît bien son métier et qui veille à ce que les lois de la République soient appliquées dans toute leur rigueur mais sans excès de zèle et en toute légalité et professionnalisme. Le wali de Boumerdès a horreur de l'injustice, de la corruption, de la hogra. C'est un homme convaincu de ce qu'il fait et pour lui, défendre l'intérêt du pays et les intérêts de tout un chacun et pour ceux qui ne le savent pas, le premier magistrat de la wilaya de Boumerdès est un homme de principe, son éducation s'est faite dans l'esprit patriotique et l'amour du pays par des parents très conservateurs qui ont veillé au grain pour lui inculquer les principes fondamentaux du respect d'autrui et du savoir se faire respecter. Les clés de sa réussite dans son noble métier sont le sérieux et l'engagement de l'amour du travail et de la patrie. C'est quelqu'un de calme et serein qui aime ce qu'il fait et qui est en charge d'une importante wilaya. En somme, il est responsable de plus de trente-deux communes, il est déterminé grâce à la conjugaison des efforts de tout un chacun à aller de l'avant dans la mission d'être à l'écoute des citoyens, de la sécurité des biens et des personnes. Madani Fouatih Abderahmane est un personnage volontaire, pondéré et un pur produit de l'arprès-révolution, il a fait la grande Ecole nationale d'administration (ENA) d'où il est sorti major de promotion. Madani Fouatih Abderahmane est un enfant du peuple, un intellectuel qui a occupé divers postes de responsabilités, un ancien administrateur qui a déjà été directeur de la Drag, ancien wali à Adrar puis à Mila avant d'atterrir à Boumerdès. Durant tout son parcours comme commis de l'Etat, il s'est fait un devoir de défendre les intérêts du gouvernement et d'être à l'écoute des gens qui ont besoin d'aide. La wilaya de Boumerdès est une wilaya qui compte trente-deux communes avec divers villages très importants tels que Alouane, Taourirt, Ouled Ali, Matoussa, Raicha, Ain El Hamra, village Aomar, village Laâbid, Bouaâssem, Tiharakine, Laardjaa, Koudiat Erraiss, Mendoura, Chender, Benmerzougua et des dizaines d'autres. Installé à la tête de la wilaya de Boumerdès il y a de cela à peine quatre mois, il a sillonné la majorité et la plupart des villes et villages. Voyons ce qu'il en pense : Monsieur le wali, votre avis sur la situation actuelle de Boumerdès ? La wilaya de Boumerdès accuse un énorme retard, c'est un lourd héritage mais la mission n'est pas impossible pour redresser la situation et pour cela, il faudrait faire redécoller les projets structurants tant sur le plan social, commercial, économique, industriel, culturel que celui de l'artisanat et du tourisme. Et en ma qualité de premier responsable, je veille au grain et il est plus que primordial de remettre les pendules à l'heure afin de redorer le blason terni de cette magnifique et charmante région. Aussi, la pratique sportive fait défaut ainsi que le domaine de la santé qui laisse à désirer. Vous avez inspecté plusieurs projets dans différentes communes de votre wilaya. Quelles conclusions en tirez-vous ? C'est décevant et regrettable de le dire, la wilaya de Boumerdès souffre de beaucoup de maux, l'anarchie est totale dans toutes les villes et villages, les municipalités enregistrent un retard et des manques dans presque tous les secteurs. Les programmes communaux de développement sont loin de répondre aux attentes de la population, et c'est pour cela que les habitants expriment son mécontentement presque quotidiennement, allant jusqu'à fermer les routes et les sièges des daïras, des communes. Le réseau d'assainissement est toujours en souffrance. Nous allons placer la barre très haut en atteignant un important taux de couverture- et dire qu'il existe certains villages qui ne sont pas dotés d'eau potable. J'estime que la situation du secteur de l'hydraulique connaît un retard énorme. Au niveau de la wilaya, on n'a pas su exprimer les vrais besoins des citoyens. Il n'y a pas eu de diagnostic pour cerner les problèmes ressentis au niveau local. A Boumerdès, l'ordre et le désordre marchent ensemble. Dernièrement, vous vous êtes rendu dans plus de onze communes en l'espace d'une journée pour constater de visu les branchements en énergie électrique et d'autres en gaz naturel. Votre avis... La mise en service de branchement du gaz naturel est quelque chose de très importante, donner de la joie et du bonheur pour la population et pour les familles est quelque chose de merveilleux. Je sais ce qu'endurent les villageois pendant la période hivernale, la neige, la pluie, les vents, le froid. La situation est chaotique et même scandaleuse, notre premier souci est de venir en aide à nos concitoyens en améliorant leur cadre de vie. Des communes tels que Khemis Khechna, Boudouaou, Bordj-Ménaiel, Les Issers, Dellys, Naciria et autres regorgent de chalets et en tant que responsable, je me suis promis d'éradiquer ce phénomène définitivement et offrir des logements décents aux citoyens car depuis le 21 mai 2003 cela fait treize années de disette, c'est beaucoup! Monsieur le wali, avez-vous quelque chose de spécial à ajouter ? Oui, et comme je l'ai toujours dit, la presse est un partenaire très important dans la vie de tous les jours, vous êtes d'un apport essentiel sur le plan socio-économique, social, sportif, commercial, touristique, culturel. Soyez objectif et dites la vérité.