Les travaux de 147e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres de la Ligue arabe se sont déroulés hier au siège de l'organisation au Caire (Egypte), sous la présidence de l'Algérie. Le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine (UA) et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel conduira les travaux de la session du Conseil ministériel de la Ligue arabe consacrée à l'examen de l'action arabe commune notamment dans les domaines politique, sécuritaire et économique. La session dont l'agenda comporte 28 points se penchera sur les questions de l'heure à savoir les derniers développements en Libye, En Syrie et au Yémen, la question palestinienne et l'évolution des relations arabes avec les organisations internationales et régionales. Figurent également à l'ordre du jour l'élaboration du projet d'ordre du jour du sommet arabe prévu du 23 au 29 mars prochains en Jordanie et enfin les moyens de lutte contre le terrorisme et le crime organisé transfrontalier. Lors de ce mandat de six mois, l'Algérie a inscrit parmi ses priorités la réforme et le développement de la Ligue arabe pour lui assurer une adaptation aux changements régionaux et internationaux et renforcer sa capacité de répondre aux exigences politique, sécuritaire, économique et sociale et réaliser, par conséquent, les aspirations des peuples arabes. Elle s'emploiera également à trouver un règlement pacifique et consensuel, aux conflits que connait le monde arabe à travers l'impulsion du processus politique et de réconciliation nationale afin de préserver la sécurité et la stabilité de ces pays, leur entité, leur souveraineté et l'unité de leurs peuples. Par ailleurs, M. Messahel avait souligné lundi au Caire, l'importance d'initier une réforme radicale de la Ligue des Etats arabes en vue de permettre la relance de l'action arabe commune au service des peuples arabes. Il a souhaité à ce propos, voir se concrétiser la réforme de l'organisation panarabe aux fins de l'imposer en tant que partenaire à l'échelle internationale et au niveau de l'Organisation des Nations unies (ONU) tout à fait en mesure de défendre ses causes et ses intérêts. Un partenaire qui exprimera l'aspiration des peuples de la région au développement et au respect de leurs choix, a-t-il encore dit avant de réitérer la disposition de l'Algérie à partager son expérience en matière de lutte contre le terrorisme, de réconciliation nationale et de dialogue entre toutes les parties concernées par le rétablissement de la sécurité, de la paix et de la stabilité. Dimanche et lundi dernier, le secrétariat général de la Ligue arabe avait abrité les travaux de la 147e session du conseil de l'organisation au niveau des délégués permanents en prévision de l'actuelle session.