Loin du football et de la polémique qu'il a suscitée ces derniers mois, les autres disciplines sportives meurent à petit feu et dans une totale indifférence. Elles battent de l'aile, s'essoufflent et ne donnent plus la moindre satisfaction. Même le renouvellement opéré à leur tête ne saurait rendre l'espoir de le voir reprendre du poil de la bête. Il est étrange qu'on en parle si peu et qu'on a n'accordé de l'intérêt qu'au football. C'est vrai que ce dernier est le plus populaire mais les autres disciplines ont également le droit à la considération. La boxe, natation, handball, basket-ball et l'athlétisme sont inscrits dans le registre des absents et ne procurent plus cette joie comme ils le faisaient dans un passé pas très lointain. Par exemple, le cross-country, discipline qui a valu plusieurs distinctions à notre pays, s'est complètement égaré au détour des circuits boueux. Nos athlètes n'arrivent plus à suivre la cadence de leurs rivaux des autres pays. Et c'est tout à fait logique dans la mesure où l'athlétisme algérien, à l'image de toutes les autres disciplines, ne forment plus des athlètes compétitifs et de haut niveau. Le cross-country vient à son tour de subir un affront en réalisant la pire performance de son histoire en Ouganda où se sont déroulés les championnats du monde. Et ce n'est là qu'un échantillon des disciplines sportives, toutes frappées par la malédiction de l'incompétence et de l'anarchie. On a beau opéré à des changements à la tête des fédérations et on a également beau faire autour un battage médiatique pour faire croire au changement mais rien n'y fait puisque le sport n'avance pas. Il cale et, par la faute de ces incompétences, il stagne et n'arrive pas à décoller. Il est tout de même surprenant que les pouvoirs publics n'accordent de l'importance qu'au football qui n'arrive pas non plus à atteindre sa vitesse de croisière.