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Trafics aux frontières Est
Publié dans La Nouvelle République le 30 - 03 - 2017

Le scandale du port d'Oran qui a éclaboussé, ces derniers jours, les plus hautes instances douanières, pourraient faire des petits dans d'autres wilayas portuaires. Aux frontières Est du pays notamment celles maritimes de Annaba et Skikda et terrestre de Tébessa, Souk Ahras et Tarf, des repris de justice notoires accèdent au port sans rencontrer une quelconque opposition.
Il semblerait qu'une légèreté dangereuse se serait instaurée en matière de contrôle des personnes et des biens, y compris la drogue, les psychotropes, le tabac et les faux médicaments. On est loin des saisies insignifiantes, objets de communiqués émis par les structures de wilaya. Ils proviennent par conteneurs entiers des pays du bassin méditerranéen et d'Afrique Subsaharienne. Ce qui engendre l'afflux de produits illicites sur le marché algérien. Les autorités sont-ils informées de ce trafic à grande échelle qui est d'actualité à nos frontières maritimes et terrestres Est devenues passoires ? Le ministre de l'Intérieur est interpellé pour mettre le holà à ces trafics préjudiciables à l'économie nationale et aux recettes fiscales. Tout porte à le croire au regard de ce qui se passe dans notre pays inondé de matières nocives. Si l'unité spécialisée de la police en charge de lutte contre la drogue et les stupéfiants arrive à enregistrer des résultats dans ce domaine en acculant les contrebandiers et trafiquants, ce n'est pas le cas de celles des douanes en charge du contrôle des conteneurs qui débarquent à nos ports. A Annaba, un individu répondant au surnom de «Zebda» fait ce qui bon lui semble dans l'enceinte portuaire. Il impose sa loi aux douaniers et à la police des frontières. Ses entrées quotidiennes à toute heure à la direction régionale des douanes posent bien des interrogations. D'autant que le premier responsable de cette institution est un proche parent de l'actuel chef de la sûreté nationale. Si au plan international des précautions sont prises pour réguler la commercialisation légale du tabac et ainsi réduire les risques sanitaires liés à ce secteur d'activités, il existe toutefois des importateurs véreux qui, pour renflouer leurs comptes bancaires surtout ceux à l'étranger, n'hésitent pas à utiliser des réseaux mafieux pour faire entrer drogues, psychotropes et tabac. Généralement, le tabac dont il est question ne correspond pas aux normes sanitaires. Les contrebandiers profitent de la brèche volontairement ouverte par des agents à la solde de l'espèce sonnante et trébuchante pour introduire leurs produits illicites en Algérie. En effet, selon des sources crédibles, d'importantes quantités de drogue et de psychotropes ainsi que des cigarettes contrefaites sont quotidiennement déversées sur le marché national par des opérateurs sans foi, ni loi. Ils ont pour complices des agents de l'Etat corrompus, tapis dans nos institutions dont celle des douanes. Notamment au niveau de l'unité de l'Inspection Principale Contrôle des Opérations Commerciales (Ipcoc) dont le rôle essentiel est de contrecarrer les velléités des fraudeurs et des contrebandiers. Cette unité présente ainsi une défaillance qui ne dit pas son nom. Elle est pointée du doigt. Sinon comment expliquer que malgré toutes les mesures mises à sa disposition et les moyens y afférents, cette unité est toujours confrontée à des dysfonctionnements ? Celles-ci facilitent l'entrée et le déversement sur le territoire national des produits illicites ou frauduleusement importés. Faut-il croire que des responsables de cette unité seraient mouillés ou tout simplement manipulés par des contrebandiers au point de fermer les yeux sur des conteneurs remplis de marchandises illicites ? Notamment ceux dont la commercialisation n'est pas autorisée en Algérie ou soumise à autorisation d'importation devenue de plus en plus rare avec la crise économique. Est-ce à dire qu'il y a des brebis galeuses qui profitent allègrement des dividendes de cette mafia ? De nombreux observateurs ont souligné l'importance du rôle que chaque autorité doit jouer convenablement pour assainir le marché afin de favoriser le développement local et national. Il convient donc, que les plus hautes instances du pays prennent la mesure de l'ampleur des dégâts et interviennent promptement pour situer les responsabilités. La toute récente intervention du sénateur Chebli Bachir est révélatrice de l'ampleur du préjudice commis par l'Ipcoc au détriment du Trésor public. Ce représentant du peuple s'est interrogé sur l'utilité des ports secs qui, annuellement, coûtent au Trésor public 52 milliards USD.

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