Les choses sérieuses commencent pour la nouvelle équipe dirigeante du football algérien. La désignation de l'entraîneur national, l'une de ses priorités, risque de semer le trouble au sein du bureau fédéral. Le penchant du président pour la piste espagnole ne fait manifestement pas l'unanimité des membres de ce bureau, qui préfère plutôt l'école française. Zetchi aura donc du pain sur la planche pour convaincre son équipe à opter pour son choix. D'autres chantiers non moins importants seront aussi sur la table du BF dont la mission ne s'annonce pas de tout repos. Le football local, les jeunes, la formation, l'argent sale, la violence et l'arbitrage, pour ne citer que ceux-là, sont autant de dossiers auxquels il faudrait accorder toute l'importance. Il ne suffit pas d'être animé d'une bonne volonté ni croire en sa bonne étoile pour pouvoir dégager des solutions dans l'immédiat. Ces dossiers, aussi lourds les uns que les autres, ont besoin d'être traités avec sérénité et une détermination sans faille. Le football algérien, malade et grabataire, a besoin d'une thérapie de choc puis d'un traitement de longue haleine à même d'éliminer tous les virus qui rôdent autour. Ce n'est certainement pas une mince affaire mais à cœur vaillant, rien d'impossible. Certes, le terrain est miné, piégé et parsemé d'embûches mais quand la détermination y est, il est quasi certain que les résultats suivront. Le passif est lourd, notamment ne ce qui concerne le football local et une bonne dose de volonté fera indubitablement bouger les choses et les améliorera sans aucun doute. Quand on veut, on peut, y compris dans un environnement aussi hostile que celui dans lequel se trouve aujourd'hui notre football. La nouvelle équipe aura du pain sur la planche tellement ce football est infesté de fléaux qui n'incitent guère à l'optimisme mais il faut tout de même y croire et se mettre au plus vite au travail.