La Fédération algérienne de football, version Kheireddine Zetchi, président-fondateur du Paradou AC est en plein tourbillon. des grincements de dents se font remarquer. Les présidents de clubs et anciens joueurs révisent leurs déclarations qui furent optimistes. Le football enflamme les cœurs, les rues et les tribunes des stades. Le football national ferait face, aujourd'hui, à l'une de ses pires tempêtes. Les promesses faites par l'élu semblent perdre d'intensité. Le championnat reporté, le dossier des rencontres de la demi-finale et de la finale de la Coupe d'Algérie enregistrent un report, elles se «dérouleront après les élections législatives, prévues le 4 mai prochain». Conséquences, MCA-ESS et CRB-USMBA, prévus respectivement les 18 et 22 avril, ont été officiellement ajournés, alors que la finale, qui devait avoir lieu le 1er mai prochain a été également renvoyée à une date ultérieure. L'information relative au déplacement du vice-président de la FAF Omar Haddad à la Fédération française de football pour y rencontrer son président Noël Le Graet, audience refusée, confirme l'incompétence des uns et des autres à démontrer leur capacité à faire la différence. En plus, il y a Mahfoud Kerbadj, le président de la Ligue de football professionnel qui, à quelques semaines des élections, jetterait déjà le tablier – mais avant, il reconnaît que le championnat connaîtra quelques difficultés pour terminer son chemin comme prévu. L'éternel report des matchs de championnat revient au sommet des analyses. Tout le monde sait que mathématiquement, la compétition dépasserait la mi-juillet. Car à ce moment-là, beaucoup de joueurs en fin de contrat n'auront plus le droit de jouer avec leurs clubs respectifs. Que va-t-il se passer ? Question fragile, réponse difficile ? Un calcul simple nous renvoie à la première déclaration faite où il était annoncé que «le championnat prendra fin le mardi 6 juin prochain avec le déroulement de la 30e et dernière journée de la compétition». Voilà une erreur de calcul qui dévoile le travail hasardeux : a-t-on pris en compte, non seulement l'entrée en lice de l'USM Alger dans la phase des poules de la Ligue des champions, mais également la course du MCA et de la JSK pour la qualification des phases de poules ? Cette situation va obligatoirement modifier la programmation du championnat puisque ces deux équipes devront voir leurs matchs de championnats reportés à cause de leur participation aux matchs de poules. Pour l'USM Alger, celle-ci sera fixée sur ses adversaires de la phase de poules que le 26 avril à l'occasion du tirage au sort prévu au siège de la (CAF) au Caire (Egypte). Le championnat reprendra ensuite sa route pour entamer la 25e journée qui interviendra les 11, 12 et 13 mai prochain. Le calcul risque, une fois de plus, d'être modifier puisqu'il va falloir tenir compte de l'entrée en lice de l'USM Alger pour la première journée de la phase de poule prévue justement en ce 12 mai 2017. Sauf mauvais calcul de notre part, les choses se présenteraient de la sorte. Que s'est-il donc passé auparavant pour omettre de tenir compte d'un tel tableau ? La roue continuera à tourner dans un vide jamais égalé. On attendant, on ne cesse de clamer sa grande lassitude, en appelant à la régularisation de la situation de ce sport, puisque les bonnes volontés ne se manifestent que pour creuser et entretenir davantage les divisions. Dans une Algérie qui se veut neuve, jeune, démocratique moderne et en adéquation avec les exigences démocratiques du 3e millénaire, il serait peut-être temps de changer de mentalité et d'effectuer le grand saut avec une nouvelle équipe qui s'est engagée à remettre de l'ordre dans le désordre combien de fois cité. Notre football est en ce moment dans un creux d'une vague, tout le monde en est conscient, tout le monde veut le tirer au plus haut de ces agitations, mais ce monde doit être compétent à même de prendre ses responsabilités comme celles qui animent l'actuel président de la FAF. Seul, il ne pourra relever les défis, des défis aux dents d'aciers. Le professionnalisme dont on a beaucoup parlé devra retrouver tout son sens. L'Equipe nationale accueillera son nouveau boss, qu'il soit italien, espagnol ou français, l'essentiel dans cette situation est que le nouveau sélectionneur réussisse à remettre sur rails nos Fennecs et leur permettre d'espérer une réussite dans ces deux grandes courses africaines et mondiales.