Notre communauté nationale établie à l'étranger a commencé hier à voter pour désigner leurs représentants à l'Assemblée populaire nationale, d'après des communiqués du ministère des Affaires étrangères et des agences de presse officielles. Cette participation de la diaspora algérienne à l'organisation civile de la nation, revêt un caractère éminemment politique d'intégration, non seulement pour répondre, si besoin s'en faisait ressentir à leurs préoccupations, ou à leurs assistances à l'étranger, mais également pour maintenir intacte le cordon ombilical avec leur terre natale. Ils sont 7 millions d'Algériens vivant à travers le monde dont une importante partie est installée en Europe. A en croire les statistiques, il y aurait 1 algérien pour 13 français au sein de l'hexagone. Le scrutin se déroulera dans 4 zones géographiques, au sein des représentations diplomatiques que sont les consulats généraux et les consulats. On nous signale que plus de 1500 votants ont accompli leur devoir électoral à l'ambassade à Moscou, et au niveau du consulat de Saint Petersburg, ainsi qu'à Lyon où une importante foule bien avant l'ouverture des bureaux de vote au consulat général a été remarquée une heure avant l'entame de l'opération de vote. Les membres de la communauté nationale sont représentés par 8 députés au niveau de la chambre basse du Parlement (462 députés) représentant 4 zones géographiques à raison de deux députés par zone. Sur les quatre zones géographiques établies, deux sont en France (zone I à Paris et zone II à Marseille). La zone III englobe les circonscriptions diplomatiques du Maghreb, Machrek, Afrique et Asie-Océanie, alors que la zone VI est composée des circonscriptions diplomatiques et consulaires d`Amérique et du reste de l'Europe, indépendamment de la France. Un total de 955.426 électeurs inscrits de la communauté nationale établie à l'étranger est appelé aux urnes pour élire leurs représentants à l'APN. Le chef de l'Etat, dans un message à la nation, à l'entame du scrutin, étendra outre la représentativité des mandatés de l'élection législative, au fait que cette dernière «revêt une importance accrue» car, a-t-il dit, «elle se situe dans le sillage d'une profonde révision institutionnelle survenue l'année dernière, tout comme elle se déroule dans une conjoncture financière lourde de défis pour notre pays».