L'arbitrage aura-t-il un jour son carton gagnant, à défaut d'un carton rouge ? La question sortie des poches des dirigeants des clubs, entraineurs et joueurs et vite analysée par les professionnels du monde sportif dont les médias. Aujourd'hui comme hier, le climat s'assombrit sur ce corps arbitral. Les erreurs des week-ends ne se comptent plus. C'est devenu un phénomène qui brise l'élan de notre football national. Combien sont-ils à tirer leur sifflet du mauvais jeu ? Très peu. Les autres avancent sans se rendre compte qu'ils empoisonnent le milieu de ce sport-roi. Les sportifs, les médias, dénoncent à chaque occasion la mauvaise formation de ces arbitres et risqueraient «de se dresser en véritable obstacle infranchissable au développement du football». Alors, le nouveau président de la Fédératrion algérienne de football, Kheireddine Zetchi va-t-il enfiler la tenue d'arbitre ? A-t-il un projet pour mettre fin à cette triste situation dont ses répercussions risquent de bloquer le développement de notre football ? Le ballon sans un bon arbitre devient tout simplement un sport livré à lui-même. C'est ce qui ressort d'une saison mouvementée. D'une saison qui s'est vue renvoyée à sa première manche. Impossible d'aller au-delà d'une appréciation qui mériterait des applaudissements. Le président de la commission d'arbitrage ne peut pas se prétendre être le professeur tant qu'il est vrai souvent sifflé de l'extérieur pour qu'il quitte au plus vite son poste, incapable de gérer ce compartiment difficile, trop difficile pour lui. La nouvelle FAF, présentée comme une école au niveau supérieure, se voit elle aussi touchée par cette grippe qui fait éternuer les clubs. Alors que faire ou comment faire pour composer une équipe qui gagne ? Qui doit la composer et sur quoi s'appuierait-il pour faire décoller et effacer un passé qui tente encore de revenir en force sur nos terrains ? Les présidents et les clubs dénoncent, n'y croient plus, menacent et alertent pour que cessent des arrangements, ces résultats pas souvent pas nets. Le dernier match JSK - CSC, l'équipe dirigeante a eu ce coup de gueule «l'arbitre Aouina a privé la JS Kabylie d'un penalty valable, plus exactement à la 25e sur l'attaquant Zerguine bien positionné pour reprendre un joli centre de son partenaire Mebarki. Pourtant, l'arbitre n'était pas loin de l'action. Elle regrette beaucoup ces erreurs d'arbitrage lesquelles peuvent coûter chères au club en cette fin de saison très difficile. Les responsables accusent Aouina d'avoir saboté le club et l'a privé des trois points. Elle saisirait la Commsission fédéral d'arbitrage afin d'attirer l'attention de cette instance pour que de telles erreurs ne se reproduisent plus à l'avenir surtout lors des cinq derniers matchs de cet exercice.» Voilà une première réaction reprise par quelques médias. Toujours chez la JSK, ses dirigeants exigent une prise en charge de ce dossier aux conséquences graves. Ils craignent une autre phase d'erreurs face au DRB Tadjnanet. «Comment soigner cette hémorragie de fautes à répétition ? Belaid Lacarne laissera derrière lui une mauvaise emprunte. Alors que le monde sportif pensait que le problème de l'arbitrage allait trouver une véritable refonte qui puisse aller dans le sens d'un travail professionnel, mais ce ne fut qu'échecs. L'ex-président de la FAF, Mohammed Raouraoua n'aura rien fait pour déminer ce qui menaçait ce corps arbitrage. Khelil Hamoum, un diplômé de la santé, est nommé à la tête de la Commission d'arbitrage. Une autre erreur de stratégie. Pis encore, il aura échoué, le mal ne s'est que propagé. Le journal Sud Horizon de ce 8 mai 2017 écrivait «il ne se passe pas une journée de compétition sans que celle-ci n'apporte son lot de contestations des dirigeants, des joueurs, des encadrements techniques et des... supporters. Les fréquents changements opérés au niveau de la Commission fédérale des arbitres (CFA), organisme chargé de gestion et du développement du corps, n'ont servi absolument à rien.» Partout, des dirigeants de clubs crient aux scandales qui ruinent les masses d'efforts des clubs qui viellent pour élever le niveau du football, ils considèrent, à tord ou à raison que ce sport est menacé par le mauvais arbitrage qui encouragerait la violence à s'imposer et avoir que sa place dans les stades. La nouvelle équipe de la FAF semble prendre le taureau par les cornes et annonce qu'un plan d'action, à court et à moins terme, a été élaboré et remis aux membres du bureau fédéral par les responsables de la CFA. Ce plan est articulé autour de quatre volets : restructuration, organisation, formation et moralisation du corps arbitral. Le projet sera discuté lors du prochain bureau fédéral.