Le premier Salon national de la production nationale (Snpn) a été inauguré ce dernier jeudi par le wali de Annaba Youcef Cherfa. Il était accompagné du président de la Chambre de Commerce et d'Industrie (CCI) Seybouse Azzedine Djouadi, du consul de France Patrick Poissot et le vice- consul de la République de Tunisie à Annaba. Placée sous le thème «Promotion, Protection et Préservation du pouvoir d'achat» et prévue du 18 au 22 mai courant, la manifestation devrait servir de cadre d'exposition de matériels, d'équipements et de produits et services destinés à la consommation et même à l'exportation. Il faut dire que les organisateurs de la CCI avec une centaine d'exposants des secteurs de l'agriculture, de l'élevage, des biocarburants, des énergies nouvelles et renouvelables, de l'environnement, de l'emballage ont également prévu des ateliers thématiques. Ils seront animés par des experts, des professionnels et des enseignants universitaires. C'est que cet événement constitue un cadre d'échange et de promotion du produit algérien, notamment celui labélisé. C'est ce que paraissait vouloir dire le premier magistrat de la wilaya à chacun de ses arrêts devant les stands. Interprétés, ses propos précisaient les contours du 1er Salon de la Production nationale de Annaba, celle-ci étant d'une importance capitale pour notre pays. Ce salon irait dans le sens de la phase d'application du programme national de développement initié par le président de la République et où la production nationale est au cœur. «Notre pays dispose d'acquis importants pour développer sa production nationale dans tous les secteurs» a insisté le wali. C'est ce qu'a repris un des exposants spécialisé dans le secteur de la transformation alimentaire lorsqu'il a affirmé : «Ce Premier Salon de la Production nationale est une belle opportunité qui nous est offerte. Elle va nous permettre de nous appuyer sur nos expériences et connaissances de voir comment nous devons réagir pour échanger nos visions afin d'en tirer profit pour un plus grand nombre de produits labélisés». Un autre des Technologies de l'Information et de la Communication soutiendra que la forte présence des entreprises prouve que la production nationale algérienne est conçue dans un esprit d'intégration, dans une approche de chaîne de mises en valeur avec comme partenaire d'autres opérateurs. d'ici et d'ailleurs. «Plusieurs de nos produits localement conçus ont un label en devenir. Il faut préserver cet acquis. Les pouvoirs publics doivent mettre un terme aux incohérences qui bloquent les initiatives et les investissements», a-t-il souligné. L'exposition au salon de Annaba des produits localement réalisés a permis aux nombreux visiteurs de relever que notre pays a les compétences nécessaires et les ressources naturelles pour augmenter en quantité et en qualité sa production nationale. «Le gouvernement doit mettre un terme aux incohérences qui font que l'opérateur dans le besoin d'importer de la matière première pour créer la valeur ajoutée et créer des postes de travail est confrontée à des contraintes. On lui impose de limiter ce type d'importation. Ce qui n'est pas le cas pour ceux qui importent les produits finis. Ces derniers bénéficient de toutes les facilités» a dénoncé un autre exposant. Dans les communications appelées à développer différents aspects de la production nationale, seront abordés l'évolution des marchés et le décloisonnement des métiers et filières. A ce Salon de Annaba de la production nationale, il y avait dans le lot des exposants, les vieux briscards de la production nationale de divers secteurs, des entreprises publiques économiques, des start-ups animés par des jeunes des deux sexes très ambitieux, des louveteaux dans la production nationale et des entrepreneurs issus de l'Ansej. L'ambition et la volonté de mieux faire étaient présentes dans les déclarations de chacun des animateurs de la centaine de stands d'exposition.