Un attentat a de nouveau frappé le cœur de Londres, samedi 3 juin au soir. Trois assaillants à bord d'une camionnette ont foncé dans la foule sur le London Bridge. Ils ont ensuite attaqué des passants au couteau dans le quartier voisin de Borough Market, avant d'être abattus par la police. L'attaque terroriste a fait sept morts et au moins 48 blessés, selon le nouveau bilan donné par Scotland Yard, la police londonienne, dimanche 4 juin. Quatre Français blessés. Selon le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, interrogé sur franceinfo dimanche matin, quatre Français figurent parmi les blessés. L'un d'eux se trouve dans un état grave. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris. Le troisième attentat en trois mois en Grande-Bretagne. Il s'agit de la troisième attaque à caractère terroriste sur le sol britannique en moins de trois mois, après celle commise par un homme seul à Westminster le 22 mars (5 morts) et l'attentat suicide à Manchester le 22 mai à la fin d'un concert d'Ariana Grande (22 morts, 116 blessés). La campagne des législatives suspendue. L'attentat, qui n'avait pas été revendiqué tôt dimanche matin, est intervenu à seulement cinq jours des élections législatives au Royaume-Uni. Le Parti conservateur a annoncé qu'il suspendait sa campagne nationale. Peu après, le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a suspendu la campagne nationale de l'opposition jusqu'à ce soir. La Première ministre britannique, Theresa May, a réuni un conseil de défense dans la matinée. La cheffe du gouvernement britannique s'est exprimée dans la foulée. Elle a estimé que son pays doit "revoir" sa stratégie antiterroriste, assuré que «les attaques terroristes récentes ne sont pas liées» et garanti que «le scrutin aura lieu jeudi prochain comme prévu».