L'inspecteur général au ministère de l'Education nationale, Medjadji Mseguem a déclaré, hier à Alger, que le protocole des retards sera élargi au baccalauréat «blanc», afin de faire habituer les candidats à plus de rigueur dans le déroulement de cette épreuve. L'exclusion des retardataires du baccalauréat a fait beaucoup de bruit et continue à le faire, entre des parents et candidats qui ont contesté leur exclusion, les internautes aussi sont sur les réseaux sociaux entre ceux qui sont «solidaires» avec eux, et d'autres qui sont pour l'application avec rigueur de ce genre de mesures afin de garantir la crédibilité de ces épreuves très importantes. En marge d'une conférence de presse animée, hier à Alger, par l'inspecteur général au ministère de l'Education nationale, Medjadji Mseguem, ce dernier a expliqué : «1.815 candidats ont contesté leur exclusion, mais nous ne pouvons rien faire.» Rappelant, à cet effet, que les horaires des examens du baccalauréat ont été fixés, précédemment, à 8 heures, ensuite à 8h30, et cette fois à 9 heures, «dans la convocation, c'est mentionné que l'élève doit être à 8h30 au centre d'examen». Par ailleurs, le même responsable a blâmé les parents d'élèves qui «n'étaient pas au courant où se trouvaient les centres d'examen de leurs enfants». Sur un autre volet, le responsable a salué la participation de tous les organes ministériels dans l'organisation du baccalauréat, à l'instar de celui de l'Intérieur et des Collectivités locales, de la Justice, et de la Communication, ainsi que les services de la Gendarmerie nationale et de la Sûreté nationale. En outre, il a confirmé le bon déroulement du baccalauréat grâce à toutes les mesures prises pour garantir sa crédibilité. Il s'agit entre autres, de l'élaboration d'un plan adopté par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales afin de sécuriser les centres de déroulement, outre la réhabilitation du siège régional de l'Office national des examens et des concours (Onec) à Alger. La réduction du nombre des centres de conservation des sujets du baccalauréat, l'installation de brouilleurs et de caméras de surveillance au niveau des centres d'impression et de conservation des sujets du baccalauréat et l'interdiction d'entrée des véhicules dans les centres de déroulement, outre le refus d'entrée des retardataires et le retrait des téléphones portables et de tout moyen de communication à l'entrée du centre. A l'exception des absences enregistrées dans différentes branches parmi les candidats scolarisés ou libres et certains cas de triche recensés au niveau des centres d'examens, l'examen du baccalauréat s'est déroulé cette année dans de bonnes conditions, marquées par une bonne organisation, sans aucune fuite de sujets, comme c'était le cas l'année dernière, lorsque il a été décidé de la réorganisation partielle des épreuves du baccalauréat 2016 pour certaines branches dont les sciences expérimentales. Le ministère a enregistré l'absence de 10.000 candidats à cet examen, ce qui représente 2% de l'ensemble des candidats scolarisés, avec un taux de 11,39% lors du premier jour, dont 1,56% des candidats scolarisés. Le baccalauréat session 2017 a coïncidé avec le jeûne du mois de Ramadhan et la hausse des températures, pouvant influer sur la concentration des candidats notamment dans les régions du Sud où le mercure atteint parfois les 50 degrés. Certains candidats étaient obligés de rester devant les centres de déroulement pour ne pas rater l'épreuve de l'après-midi. Le nombre de candidats au baccalauréat s'élève à 761.701 candidats dont 491.298 scolarisés et 270.403 libres.