Zetchi a convié les présidents des clubs à une réunion dont les contours restent obscurs. L'ordre du jour étant tout aussi opaque, il est tout à fait naturel de s'interroger sur les dessous d'une telle réunion bien que certaines informations non vérifiées fassent état de la détermination du nouveau boss de la FAF à entamer la nouvelle saison sans fracas ni dégâts. Une aspiration tout à fait légitime bien que sur le terrain, ce vœu restera pieu tant que ces mêmes présidents ne l'aident pas dans cette tâche si rude et si ardue. Il y a eu des tentatives similaires qui se sont toutes soldées par des échecs. Raouraoua a éprouvé toutes les peines du monde à gérer un championnat où les présidents et les dirigeants des clubs étaient uniquement préoccupés par le volet financier qu'autre chose. Ils n'ont d'yeux pour l'argent qu'ils utilisent uniquement pour assouvir leur cupidité et celles des joueurs et des entraîneurs. Du reste, ils s'en moquent éperdument même si notre football sombre dans la violence, la corruption et bien d'autres fléaux. Ils en sont pratiquement là que pour se partager le butin alors que des générations entières sont sacrifiées sur l'autel de cette cupidité. Qu'attend vraiment le président de la FAF de ces présidents qui ont montré leurs limites dans la gestion de nos clubs ? Le championnat restera tel qu'il était et rien ne changera si les mêmes présidents, dont l'incompétence est avérée, ne sont pas priés de faire leurs valises. Seul un changement radical permettra à notre football de sortir de sa léthargie. A défaut, il ne sortira pas de l'auberge et ne verra jamais les lueurs du bout du tunnel. On ne peut faire du nouveau avec du vieux comme on dit et c'est tout à fait légitime de s'interroger sur les contours de cette réunion dont les résultats sont connus à l'avance. Le changement ne surviendra que si tout le monde s'y met sérieusement. Ce qui n'est pas du tout le cas.