Le nageur international algérien, Oussama Sahnoune, a affirmé lundi à Alger «qu'il n'a rien reçu» pour passer devant le conseil de discipline de la Fédération algérienne de natation (FAN), afin d'expliquer son «comportement» avec sa coéquipière Souad Charouati, et les communiqués publiés sur les réseaux sociaux avant leur départ aux Championnats du monde, disputés du 23 au 30 juillet à Budapest (Hongrie). «Je suis en vacances à partir d'hier (8 août), je n'ai rien reçu pour me présenter devant le conseil de discipline de la Fédération, qu'ils fassent ce qu'ils veulent», a indiqué Sahnoune à l'APS, en marge du championnat d'Algérie de natation Open, qui s'est clôturé lundi à la piscine de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, à Alger. Le natif de Constantine, regrette le comportement de la (FAN) envers sa personne, et «accuse» l'instance fédérale, de vouloir le perturber, pendant le Mondial. «Je suis le numéro 1 actuellement de la natation algérienne, mais malheureusement, ils veulent peut-être me casser, mais personnellement je travaille dur pour représenter mon pays l'Algérie, pas pour eux. Je remercie le ministre de la Jeunesse et des Sports pour son soutien. J'ai subi un harcèlement de la part de la Fédération pendant et après les compétitions, pour me perturber. Heureusement, j'ai réalisé un bon Championnat du monde, ainsi qu'un bon championnat d'Algérie.» Concernant sa participation au championnat du monde à Budapest, Sahnoune s'est dit fier de ses performances. «J'ai réalisé la 9e place avec un meilleur temps (48.33), et c'est le meilleur classement depuis l'époque de Salim Iles, le président de la Fédération doit être fier de moi et m'encourager», a indiqué le champion algérien à l'APS. Pour rappel, Oussama Sahnoune a obtenu 5 médailles d'or lors du championnat d'Algérie de natation «Open» (3-7 août 2017) avec, à la clé, un record d'Algérie à l'épreuve du 100 m papillon (54.35). Sahnoune avait dénoncé, début juillet, sur sa page Facebook une «erreur administrative» de la part de la FAN qui avait failli le priver de l'épreuve du 50m nage libre aux Mondiaux de Budapest, alors que Cherouati avait jugé que la gestion de la FAN était «catastrophique» en vue de ces Mondiaux. Dans un premier temps, les deux athlètes devaient être auditionnés par le conseil de discipline dès leur retour de Budapest, soit le 31 juillet.