La sélection algérienne de football des A' a compromis sérieusement ses chances de qualification pour la phase finale du championnat d'Afrique des nations (CHAN-2018) au Kenya, après sa défaite, samedi soir, au stade chahid Hamlaoui de Constantine, devant la Libye (1-2). Pourtant les poulains de Lucas Alcaraz semblaient prendre le match du bon bout. En effet et alors que la première minute de jeu ne s'était pas encore écoulée, Derfalou est parvenu à secouer les filets libyens d'une belle reprise du pied droit. Mais derrière, les Algériens ne respiraient pas du tout la confiance voulue. Quatre minutes plus tard, sur un coup franc d'un joueur libyen, Rahmani après une sortie hasardeuse, détourne le cuir dans ses propres filets (5'). Les Algériens ont pressé afin de reprendre l'avantage et ce n'est sûrement les occasions qui leur ont manqué. On peut citer le coup franc de Ziti sur le poteau (12'), mais aussi la reprise acrobatique de Boulaouidet sauvé miraculeusement par le gardien Nechnouche (13'). le reprise de Derfalou du pied gauche a obligé le keeper libyen à se reprendre par deux fois pour capter le cuir. Le même gardien a pu gagner son duel face à Boulaouidet (40'). La seconde période a été entamée sur les chapeaux de roues par les Libyens. Et c'est ainsi que Ali-Allafi a réussi à tromper Rahmani à la 47e minute. Cette réalisation a scié les jambes des camarades de Badrane, même si les Verts ont eu quelques opportunités afin de revenir dans la partie. Hamzaoui a vu sa tête détourné des deux mains par le gardien libyen sur le centre de Boulaouidet (59'). Les Libyens ont, eux aussi, eu des opportunités d'aggraver la marque comme la tentative d'Allafi, qui a heureusement trouvé Rahmani à la parade (78'). Les changements et le reste de la partie n'ont apporté aucun changement au score et le match s'est achevé sur une défaite des Algériens. Beaucoup de lacunes A la fin de la partie, le coach espagnol Lucas Alcaraz semblait très déçu de l'issue de la partie. Il a surtout regretté les ratages de la première période. Il avait notamment déclaré : «L'Algérie aurait pu tuer le match lors de la première mi-temps. L'équipe libyenne avait marqué suite à des erreurs commises par notre équipe et n'avait pas créé de réels occasions et le deuxième but encaissé a rendu mes joueurs plus nerveux. Le match retour va être plus difficile surtout par rapport aux conditions dans lesquelles il va se jouer, entre autres la qualité de la pelouse. Nous allons essayer de renverser la vapeur dès les premières minutes du match retour et marquer plus d'un but.» Plus facile à dire qu'à faire, surtout que le onze qui a joué au stade chahid Hamlaoui a montré de nombreuses lacunes. En plus des défaillances physiques, les Algériens ont multiplié des maladresses inhabituelles comme celle commise, lors du premier but, par le pourtant gardien expérimenté Rahmani, mais aussi ses défenseurs. Les Algériens ont également privilégié en seconde période, le jeu individuel sur l'option collective. Ce qui a fait le bonheur de leur adversaire qui décroché une belle victoire, alors qu'il misait au départ sur un match nul, comme l'avait indiqué son coach Salem Al Damdja. Les plus optimistes des Algériens diront que les Verts sont encore capables de renverser la vapeur, vendredi prochain, sur la pelouse du stade tunisien Tayeb-M'hiri de Sfax. Leur argument est que les poulains de Lucas Alcaraz ne peuvent pas faire pire que le production fournie de samedi dernier à Constantine.