Une conférence de presse s'est tenue hier à la maison de presse Tahar Djaout, organisée par le Syndicat nationale des journalistes (SNJ), dans le but d'apporter des clarifications sur le devenir du quotidien «La Tribune» en particulier les positions de la famille du défunt. La conférence a débuté, dans la matinée, par des explications apportées par Maitre Ben Hamouda, avocat de la famille Ameyar depuis 16 ans. Le débat a porté sur la situation de la société «La Tribune» avec ses héritiers Ameyar, depuis le décès de Khaireddine Ameyar, l'un des six associés fondateurs du journal. Mme Taous Ameyar, «sa veuve» a sollicité le personnel du journal à reprendre le travail et aux associés «minoritaires» de mettre un terme aux abus judiciaires et, les inviter à trouver une solution ensembles, car, selon elle, la justice ne vas pas liquider la société que pour des motifs valables. «La reprise du travail doit se faire puisqu'il n'y a eu aucune décision de justice» en ajoutant «aucune décision juridique n'existe pour la nomination d'un liquidateur». «Cette menace brandie le personnel du journal La Tribune est abusive». Mme Ameyar n'étant pas resté les bras croisés, elle a réagi contre toute décision de liquidation «nous avons par conséquent introduit une intervention volontaire auprès du juge des référés afin de faire partie de cette action, et de considérer que notre avis est primordial pour nous opposer à la liquidation de l'entreprise». Maitre Ben Hamouda se dit que «la procédure va être rendue dans les semaines qui viennent». En répondant à la question d'une journaliste, Mme Ameyar répond : «je n'ai pas les moyens financiers pour sauver le journal», toutefois, elle veut le sauver en présentant des solutions «beaucoup de solutions sont envisageable : à savoir : ce surendettement dont on nous parle peut être revu éventuellement et l'on pourrait prévoir un échéancier de paiement» ajoute t elle «d'autre solutions sont à étudier». Le souci de Mme Ameyar est de «préserver ce journal qui représente beaucoup pour elle, et pour toute la famille», « elle veut sauver le titre». La veuve de M. Kheireddine Ameyar n'a jamais été invitée à une assemblée générale, «nous avons systématiquement été tenus à l'écart du fonctionnement du journal, jamais associés ou consultés aux différentes décisions», elle déplore. D'autre part, Mme Ameyar a démenti les propos de M. Tifaoui concernant la situation du journal qui a toujours été déficitaire, indiquant les bénéfices de journal de 2007 à 2011 qui sont de l'ordre de 230 millions de dinars ; à ce sens, Mme Ameyar s'interroge sur leur restauration puisque l'OMP était déjà en difficulté. Le journal «La Tribune» qui compte plus d'une soixantaine de journalistes entre autres des correspondants, se trouve sans parution depuis mercredi dernier, selon les propos de ses journalistes. Enfin, Mme Ameyar remercie le secrétaire général du SNJ pour lui avoir permis de tenir cette conférence à la salle de SNJ, après avoir été refusé par le journal « La Tribune», déplore Mme Ameyar.