Le président de l'Association nationale pour le développement du cactus, Mohamed Mohamedi, a estimé à Souk Ahras que «toutes les conditions étaient à présent réunies pour faire de la plantation de la figue de barbarie une filière agricole à part entière». M. Mohamedi a indiqué à l'APS que «tous les critères sont à présent réunis pour faire de la culture de l'opuntia une filière agricole à part entière telle que la filière du lait ou céréalière», et ce, a-t-il argumenté, «grâce aux 50.000 hectares consacrés à la culture de ce fruit à travers le territoire national mais également la présence d'un nombre important d'opérateurs versés dans les activités de transformation et d'exportation de ce fruit». Le président de cette association, fondée en 2015 a souligné l'importance économique de la figue de barbarie pour en faire une filière autonome indiquant qu'une telle démarche permettra à la culture de ce fruit de «bénéficier de nombreux programmes de développement mais également de faire l'objet de formations et de campagnes de vulgarisation, en plus de la création de richesse et postes d'emploi». Preuve de cette volonté d'inciter les agriculteurs à revaloriser le patrimoine du figuier de Barbarie, l'association nationale pour le développement du cactus a, en partenariat le Haut-Commissariat pour le développement de la steppe, organisé les 24 et 25 août à Tébessa, la première fête nationale de la figue de Barbarie.