L'inspecteur général du ministère de l'Intérieur et des collectivités locales, M. Abderrahmane Sidini, était l'invité de la rédaction de la chaine 3, hier, en vue d'apporter des clarifications sur le prochain rendez-vous électoral qui se tiendra le 23 novembre prochain. Le représentant du ministère de l'Intérieur compte « provisoirement » plus de 340.000 dossiers d' électeurs et de 213.000 autres radiés, ce qui fait le nombre de 200.000 nouveaux inscrits au niveau du corps électoral, il a rappellé également que le 06 octobre, l'échéance ultime pour déterminer le corps électoral appelé aux urnes. Les prochaines échéances locales, selon M. Sidini seront marquées par une participation large des citoyens vu que sont des élections de « proximité », dont les candidats élus vont servir le citoyen dans leur quartier, « les élections locales vont attirer un grand nombre de citoyens qui vont vouloir affirmer leur volonté de choisir leurs représentants au niveau de la commune et de la wilaya», et que « les citoyens portent un intérêt particulier sur les élections locales par rapport aux législatives ». Et pour réussir ce rendez-vous électoral, l'hôte de la chaine 3 assure le placement de toutes les dispositions matérielles, logistiques et organisationnelles afin de garantir le bon déroulement de ces échéances. Questions de contrôle et de transparence, M. Abderrahmane Sidini a déclaré que l'administration se retirera le jour du scrutin pour laisser le personnel d'encadrement et les partenaires politiques suivre cette opération dans « la transparence totale ». L'opération de la transparence du vote sera assurée par la présence des « partenaires politiques » prenant part au vote et de celle de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, qui dispose de « toutes les prérogatives » pour contrôler les opérations électorales, a t-il ajouté. M. Sidini a affirmé que « les bulletins nulles », estimé de plus d'un million et demi lors des législatifs passé, sont considéré comme une forme d'expression et qu'il faut les respecter, mais cela ne dégage pas la responsabilité du citoyen vis-à-vis de son pays et de sa société. D'un autre côté, l'intervenant a annoncé que le ministère travaille actuellement à l'élaboration d'une « Charte participative » faisant obligation aux élus d'impliquer les administrés dans la gestion « communautaire » de leur municipalité. Répondant à une question d'un auditeur sur la limite de niveau intellectuel des futures maires et représentants des citoyens au niveau des wilayas, l'hôte de la chaine 3 dit que la candidature est un droit garanti par la constitution, et cette dernière n'a pas déterminer le niveau intellectuel, néanmoins le ministère travaille sur la formation des élus, afin d'améliorer et augmenter la capacité d'assimiler les objectifs de développement ainsi que la gestion de la commune. Pour ce qui est de l'âge de candidats, 23 ans pour les candidats des assemblés locaux.