L'implication des magistrats dans l'opération électorale est un précèdent dans l'histoire de l'Algérie. La présence de 316 magistrats au sein de la Commission nationale de supervision des élections constitue une garantie de la transparence de ce rendez-vous, soutient l'administration L'implication des magistrats dans l'opération électorale est un précèdent dans l'histoire de l'Algérie. La présence de 316 magistrats au sein de la Commission nationale de supervision des élections constitue une garantie de la transparence de ce rendez-vous, soutient l'administration Le scrutin du 10 mai prochain sera-t-il régulier et transparent ? Les garanties données par le président de la République quant à une élection législative propre et honnête seront-elles respectées par l'administration chargée de veiller à la régularité du vote ? La prochaine consultation électorale connaîtra-t-elle le «changement» tant espéré où il n'y aura pas de manipulation, ni trituration des résultats en faveur des candidats d'un parti ou d'un autre. Une première pour ces élections : les urnes seront transparentes. S'agit-il d'un présage pour que les résultats soient tout aussi transparents, respectant ainsi le secret de l'isoloir ? C'est que la peur de la fraude hante les esprits de nombreux chefs de parti engagés dans la course électorale. Comment garantir un scrutin libre et démocratique et redonner la confiance aux Algériens pour les prochaines échéances électorales ? Les partis politiques qui battent campagne pour les législatives de mai 2012 ont souvent évoqué dans leurs discours la crainte de voir les voix des électeurs détournées. Le législateur algérien a pris toutes les dispositions pour assurer la transparence des élections du 10 mai prochain, affirme-t-on du côté de l'administration. Et pour preuve, une instruction du président de la République a été transmise à l'adresse de l'administration et de son personnel les sommant de rester neutres et de respecter les procédures réglementaires et institutionnelles. Ainsi, l'administration doit faire preuve de neutralité. Une grande responsabilité est portée par les magistrats présents au niveau des 1.541 communes du pays. L'implication des magistrats dans l'opération électorale est un précèdent dans l'histoire de l'Algérie. La présence de 316 magistrats au sein de la Commission nationale de supervision des élections constitue une garantie de la transparence de ce rendez-vous, soutient l'administration. Les partis politiques, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Ils sont plus que jamais attentifs aux faits et gestes de l'administration. Ils mettent cette dernière en garde contre toute tentative de fraude en lui demandant de dévoiler le nombre de bulletins de vote confectionnés, afin de permettre aux partis en lice de contrôler ces élections. Des craintes, on passe aux menaces. L'Alliance de l'Algérie verte prend ce chemin et annonce dans une conférence de presse qu'elle se retirera avant le rendez-vous électoral dans le cas où il y aurait preuves de fraude électorale, et laisser, par conséquent, le pouvoir seul face aux populations. En fait, l'Alliance a déjà fait état d'une irrégularité concernant l'inscription collective des militaires dans les fichiers électoraux après le délai légal, comme l'a dénoncé plus tôt la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Celle-ci a dénoncé «des tentatives de fraudes électorales» après qu'environ 33.000 militaires se sont inscrits sur la liste électorale après la date limite du 21 février. Quelques jours plus tard, elle portera une autre accusation contre l'administration et affirme que les corps constitués ont reçu consigne de voter pour un «certain» parti. Depuis le début de la campagne électorale, des leaders de parti ne manquent aucune occasion d'exprimer leurs inquiétudes de voir le prochain scrutin entaché de fraude. Abdallah Djaballah, le patron du FJD a déclaré que "l'administration ne tiendra pas sa promesse portant sur sa neutralité durant les prochaines élections législatives". Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a mis en garde contre la fraude pour éviter à l'Algérie l'implosion et d'aller vers l'inconnu. En février dernier, il avait carrément menacé d'investir la rue en cas de détournement des suffrages des citoyens. Les craintes exprimées sur la régularité des élections législatives et les menaces brandies par certaines formations politiques ne sont pas restées sans écho. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, rappelle ses mises en garde à l'adresse de l'administration et des cadres impliqués dans l'organisation du scrutin, et répond aux partis qui expriment des inquiétudes quant à la transparence et à la régularité de l'opération électorale. Aux premiers, il rappelle la neutralité de l'administration et assure qu'il compte sévir lourdement contre toute tentative de fraude aux prochaines législatives et souligne que des sanctions sévères seraient prises contre tous ceux qui toucheront à la crédibilité des élections législatives du 10 mai prochain. «Nous tenons plus que jamais à appliquer de la manière la plus ferme les sanctions contre toute tentative de toucher à la crédibilité du scrutin», a-t-il menacé. «Le comportement des représentants de l'administration ne doit être entaché d'aucune irrégularité», a-t-il ajouté. Pour autant, les partis politiques sont-ils rassurés quant au comportement de l'administration le jour du scrutin ? Il reste que, instruits par les expériences des précédents scrutins, nombreux sont les partis politiques qui affichent leur scepticisme quant au retour au droit chemin de l'administration. «La fraude est une constante dans la culture politique algérienne depuis l'indépendance», dixit Abdelaziz Rahabi, ancien ministre. Sera-t-il démenti le 10 mai au soir ? Le scrutin du 10 mai prochain sera-t-il régulier et transparent ? Les garanties données par le président de la République quant à une élection législative propre et honnête seront-elles respectées par l'administration chargée de veiller à la régularité du vote ? La prochaine consultation électorale connaîtra-t-elle le «changement» tant espéré où il n'y aura pas de manipulation, ni trituration des résultats en faveur des candidats d'un parti ou d'un autre. Une première pour ces élections : les urnes seront transparentes. S'agit-il d'un présage pour que les résultats soient tout aussi transparents, respectant ainsi le secret de l'isoloir ? C'est que la peur de la fraude hante les esprits de nombreux chefs de parti engagés dans la course électorale. Comment garantir un scrutin libre et démocratique et redonner la confiance aux Algériens pour les prochaines échéances électorales ? Les partis politiques qui battent campagne pour les législatives de mai 2012 ont souvent évoqué dans leurs discours la crainte de voir les voix des électeurs détournées. Le législateur algérien a pris toutes les dispositions pour assurer la transparence des élections du 10 mai prochain, affirme-t-on du côté de l'administration. Et pour preuve, une instruction du président de la République a été transmise à l'adresse de l'administration et de son personnel les sommant de rester neutres et de respecter les procédures réglementaires et institutionnelles. Ainsi, l'administration doit faire preuve de neutralité. Une grande responsabilité est portée par les magistrats présents au niveau des 1.541 communes du pays. L'implication des magistrats dans l'opération électorale est un précèdent dans l'histoire de l'Algérie. La présence de 316 magistrats au sein de la Commission nationale de supervision des élections constitue une garantie de la transparence de ce rendez-vous, soutient l'administration. Les partis politiques, eux, ne l'entendent pas de cette oreille. Ils sont plus que jamais attentifs aux faits et gestes de l'administration. Ils mettent cette dernière en garde contre toute tentative de fraude en lui demandant de dévoiler le nombre de bulletins de vote confectionnés, afin de permettre aux partis en lice de contrôler ces élections. Des craintes, on passe aux menaces. L'Alliance de l'Algérie verte prend ce chemin et annonce dans une conférence de presse qu'elle se retirera avant le rendez-vous électoral dans le cas où il y aurait preuves de fraude électorale, et laisser, par conséquent, le pouvoir seul face aux populations. En fait, l'Alliance a déjà fait état d'une irrégularité concernant l'inscription collective des militaires dans les fichiers électoraux après le délai légal, comme l'a dénoncé plus tôt la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune. Celle-ci a dénoncé «des tentatives de fraudes électorales» après qu'environ 33.000 militaires se sont inscrits sur la liste électorale après la date limite du 21 février. Quelques jours plus tard, elle portera une autre accusation contre l'administration et affirme que les corps constitués ont reçu consigne de voter pour un «certain» parti. Depuis le début de la campagne électorale, des leaders de parti ne manquent aucune occasion d'exprimer leurs inquiétudes de voir le prochain scrutin entaché de fraude. Abdallah Djaballah, le patron du FJD a déclaré que "l'administration ne tiendra pas sa promesse portant sur sa neutralité durant les prochaines élections législatives". Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, a mis en garde contre la fraude pour éviter à l'Algérie l'implosion et d'aller vers l'inconnu. En février dernier, il avait carrément menacé d'investir la rue en cas de détournement des suffrages des citoyens. Les craintes exprimées sur la régularité des élections législatives et les menaces brandies par certaines formations politiques ne sont pas restées sans écho. Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, rappelle ses mises en garde à l'adresse de l'administration et des cadres impliqués dans l'organisation du scrutin, et répond aux partis qui expriment des inquiétudes quant à la transparence et à la régularité de l'opération électorale. Aux premiers, il rappelle la neutralité de l'administration et assure qu'il compte sévir lourdement contre toute tentative de fraude aux prochaines législatives et souligne que des sanctions sévères seraient prises contre tous ceux qui toucheront à la crédibilité des élections législatives du 10 mai prochain. «Nous tenons plus que jamais à appliquer de la manière la plus ferme les sanctions contre toute tentative de toucher à la crédibilité du scrutin», a-t-il menacé. «Le comportement des représentants de l'administration ne doit être entaché d'aucune irrégularité», a-t-il ajouté. Pour autant, les partis politiques sont-ils rassurés quant au comportement de l'administration le jour du scrutin ? Il reste que, instruits par les expériences des précédents scrutins, nombreux sont les partis politiques qui affichent leur scepticisme quant au retour au droit chemin de l'administration. «La fraude est une constante dans la culture politique algérienne depuis l'indépendance», dixit Abdelaziz Rahabi, ancien ministre. Sera-t-il démenti le 10 mai au soir ?