Le porte parole de la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), M. Boukhors Mohamed a annoncé, hier en marge du forum de la santé, organisé par la revue «Sante Mag» à l'hôtel «Djazaïr» à Alger que selon les statistiques de l'année 2017 en cours, 24.000 insuffisants rénaux chroniques suivent des séances d'hémodialyse dans 317 centres d'hémodialyses, «178 étatiques et 139 privés», ajoutant, également que ce nombre est en nette progression en Algérie. Le même responsable a rappelé, également que l'insuffisance rénale chronique est traité en Algérie soit par hémodialyse, par dialyse péritonéale et, également par la transplantation rénale. Mettant en exergue, le rôle de l'aide soignant en hémodialyse qui est spécifique et primordiale. Il a, par ailleurs évoqué les complications et les incidant liés à la séance d'hémodialyse comme les hématomes, l'échec de la ponction, la coagulation du sang, les crampes. A propos de la transplantation rénale, M. Boukhors a déploré les difficultés rencontrées par les personnes vivant avec une insuffisance rénale ou greffées. Déplorant, dans ce sillage l'absence d'un dossier médical de ces malades au niveau des hôpitaux. Abordant, également le coût de la prise en charge des insuffisants rénaux en Algérie, l'interlocuteur a précisé que cette prise en charge (Traitements, médicaments, transports) est estimé à 10.000 DA par jour par malade : «L'état a mis des moyens, logistiques, matériels, personnels pour traiter ces malades y compris la transplantation mais une certaines catégorie de malades ne jouissent pas de ce privilège et décèdent faute de transplantation d'organes : «Cœur, foie, poumons, pancréas», a-t-il poursuivi. Parlant des causes principales de l'insuffisance rénales, M. Boukhors a rappelé que parmi les causes principales de cette maladie, «le diabète, l'hypertension artérielle, les maladies glomérulaires, les polykystoses, maladies héréditaires et les causes urologiques», ajoutant que les conséquences de l'insuffisance rénale sur le malade sur sont nombreuses à savoir : «les anomalies cardio-vasculaires et pulmonaires, hyper-paratyroïdes, l'hypocalcémie, anomalies endocrino-métaboliques». Il a, également souligné qu'une dialyse inadéquate et un déséquilibre nutritionnel entrainent les complications ostéo-articulaires, immunologiques, hématologiques, : «Donc les problèmes du patient d'insuffisance rénal chronique au quotidien sont nombreux», a-t-il noté, affirmant ainsi que l'handicap de ces malades est lourd, notamment pour les enfants : «Vu que leur croissance est perturbée faute d'hormones de croissances», a-t-il fait savoir. A propos des objectifs tracés par la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR), M. Boukhors a souligné, d'autre part que la FNIR est chargée de susciter la prévention et l'amélioration des traitements ainsi que d'informer et sensibiliser l'opinion publique dans les domaines de l'insuffisance rénale et ses traitements et aussi sensibiliser le citoyens au don d'organes.